On n'est pas un héros quand on meurt à 20 ans - de Claude Cotard

Mots de l'auteur :

On n’est pas un héros, quand on meurt à 20 ans ! 

(Biographie historique).

Souvent dans mon enfance, j'ai entendu parler, de façons lointaines, d'un oncle, frère de mon père, qui est disparu en Indochine.

Il y a quelques temps, je me suis penché sur cet oncle, Maurice François Cotard.

Je suis partis à sa recherche, non pas sur le terrain, mais à travers les témoignages des anciens d'indochine. A travers les méandres de l'administration, principalement militaire.

On oublie trop souvent que la guerre d’Indochine n’a pas commencé dans les années 50/60, mais bien avant !

Ce livre est le résultat de mes recherches. C'est un long voyage à travers le temps. Étrangement, je me suis sou-vent senti habité, tout au moins accompagné par mon oncle, tout au long de mes recherches, de mes écrits, comme s’il voulait me crier « Ne m’oubliez pas ! Ne nous oubliez pas ! On est morts pour vous ! Pour l’honneur de la France !».

 

Mon ressenti :

 Un document sur une partie de notre histoire pas si connue que cela, la guerre d'Indochine..

Peut on dire que l'on a aimé ce livre ou pas ? Là ne se situe pas l'important. L'important se trouve dans la réalité historique, le côté document. L'auteur a fait un formidable travail de recherches pour resituer la période où cet oncle, Maurice, est né, 1928, et a vécu sa trop courte vie. Il s'est engagé à 17 ans, pour mourir à 20 ans... Parallèlement, l'auteur nous remet l'historique de cette guerre d'Indochine que personnellement je ne connaissais pas vraiment.

Première partie où l'auteur décrit l'enfance de cet oncle, toujours entre réalité historique, l'Histoire qui s'entremêle avec toutes les petites histoires de ces vies ordinaires. Puis c'est l'engagement, Maurice a 17 ans.

Pour Maurice, l'Indochine c'est loin, cela a un petit goût d'aventure. « Ces jeunes avaient foi en la patrie. Ils ont voulu en défendre l'honneur, du moins c'est pour ça qu'ils sont partis ». Tous ces jeunes seront bien vite rattrapés par l'horreur de la guerre. Le récit continue sous cette même forme, les faits historiques et la « petite histoire », celle de Maurice. Jusqu'aux explications sur sa disparition, un jour de juillet 1948...

Que ce récit permette qu'on ne les oublie pas, lui et ses trop nombreux camarades... Respect pour chacun de ces Hommes.

Maintenant je justifie ma seconde phrase. Je n'ai jamais aimé l'histoire de France comme si, toute petite déjà, je refusais qu'on m'impose une seule version des faits, celle de nos livres d'histoire. Maintenant, de temps à autre, j'aime compléter mes fortes lacunes dans ce domaine, en lisant ce que je nomme plutôt des documents. Je n'aime pas mais je m'informe. Bien construit, bien documenté, ce récit a sa place parmi nos livres d'Histoire.

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mer.

01

juil.

2020

Mes derniers écrits - début 2020

Une inspiration un peu galopante et voici trois nouveaux romans 

Prédateur de génie

 

 

156 pages, 10 euros et 4 timbres pour l'envoi.

 

 

Quatrième de couverture

Au-delà de l’imaginable (et si c’était vrai...) Quatre histoires, quatre destins... Réunis par un fil, celui de leurs destinées, ils rencontreront tous l’envers des décors, l’autre côté d’un masque. Ils ont entre six et sept ans. Ils sont pleins de vie, espiègles, curieux, confiants aussi. Auraient-ils pu échapper à ce qui les attend, un mauvais jour de leur vie ? Peut-on les protéger de l’impensable ? Peut-on leur apprendre à se méfier de tout et de tous ? Est-ce possible ? Faut-il réduire les ailes de leur si belle confiance, restreindre leur espace de liberté ? Ils ont tous rencontré un ange, à un moment ou à un autre. Cela n’a pas suffi pour protéger leur vie. 

 

 

 

Extrait...

La conclusion vue par les enfants :

Chacun a retrouvé une bonne forme physique. Seul Denis doit encore retourner à l’hôpital pour une nouvelle greffe. En attendant, ses séances de kiné lui ont permis de retrouver l’usage de ses jambes. Il galope avec plaisir dans les couloirs de l’hôpital, pour aller faire un petit coucou au personnel qui bien sûr n’a pas oublié le passage de ce trio un peu spécial. Il faudra du temps, de la patience et de l’amour pour que ce trio retrouve la paix et la sérénité. L’oubli ne viendra pas mais Chloé a très bien résumé leur histoire : — On va faire ce qu’on a promis à Martin, on va être heureux. Nous sommes vivants et lui est mort : Bien fait pour lui ! Cette logique enfantine est imparable. Denis réagit de la même manière, lui qui a confié à sa maman : — Non, je n’ai pas envie de reparler de tout cela. Il est mort, bien fait pour lui. Quant à Gino, il a conclu : — On est les triomphateurs, lui a perdu, c’était un nul.

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mar.

18

févr.

2020

BOZA - Roman de Ulrich Cabrel et Etienne Longueville

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ven.

07

févr.

2020

Le Manoir d'Alexandre - Silfiac ( 56)

 

 

Petite mise à la lumière d'un site à découvrir... Plus bas, vous saurez pourquoi j'en parle, pourquoi je le recommande et... pourquoi son histoire m'intéresse...

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ven.

10

janv.

2020

Avis de recherches - La Bourboule - Blanche neige et les sept nains

André recherche Anita, la Bourboule, année 1973 - 1975

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