Rustiques ( près de Carcassonne ) et son camping

Sérignac ( 47) et son aire de camping municipale

Petit bonus pour les petits curieux qui auront lu l'article dans son intégralité !!! 

Je suis encore dans la mise au propre de mes notes afin d'en faire comme à chacun de nos périples un recueil avec quelques photos... Voici les notes concernant cette partie de notre périple...

Mardi 30 avril 

Peut-être une vingtaine de km, à pied mais la moitié hors du circuit du canal.

Ce matin, nous nous réveillons un peu plus tard, pas grave nous n’avons aucun impératif d’horaire.

Lorsque je vais saluer la gérante du camping de Pépieux, elle m’assène une mauvaise nouvelle : le camping de Trèbes où nous comptions nous installer est fermé, pas encore remis en état après les inondations catastrophiques d’octobre dernier. La région a été très touchée.

Nous nous retrouvons à visiter l’arrière-pays, de petits villages en petits villages. La région est magnifique. Nous nous faisons cette réflexion que la nature est belle quand elle ne se met pas en colère. 

Nous arrivons ainsi au village de Rustiques, notre village, car ceux qui nous connaissent bien disent de nous « les Sauvanet sont Rustiques ». Il est déjà 10 heures.

Et c’est là que nous changeons notre programme du jour. Il est prévu ce jour une grande balade historique de deux heures (elle en durera trois). Nous voici partis à la découverte du village de Rustiques, en suivant notre guide. Un passionné Flamand venu au départ s’installer ici, à la recherche du soleil. Il est tombé sous le charme de ce village très riche en histoire. Cela nous a pris 3 heures pour en découvrir une partie (alors pour les curieux mieux vaut se rendre sur Internet pour en savoir plus )

Il est 13 heures lorsque nous nous quittons. Le temps de déjeuner et les Sauvanet décident que la journée ayant pris un tour différent que prévu autant continuer. Nous nous offrons une sieste de deux heures.

Vers 16 heures, nous partons à pied rejoindre la ville de Trèbes et y faisons notre balade classique le long du canal. Mais pas de la longueur prévue, faute de temps. Ce n’est pas grave, voilà une petite portion que nous n’aurons pas faite. Pendant cette balade, nous cueillons notre salade du soir, la routine est bien installée. Nous croisons un attelage, 3 chiens de traîneau qui tirent un homme sur une sorte de patinette. 

De retour, nous allons au village pour quelques photos, notamment au jardin médiéval. JC prend des notes. Ce jardin est partagé en 4 parcelles : une de plantes médicinales, une de plantes alimentaires, une de plantes pour teintures et peinture, une ornementale.

On revoit notre guide qui est en train de jardiner, on discute un peu. 

Il est presque 20 heures lorsque nous revenons au camping... douche, lessive, dîner, écriture comme chaque soirée.

Mercredi premier mai

Trèbes-Carcassonne-Trèbes, 22 km vélo et 4 heures de balade à pied dans la cité de Carcassonne

Avant de partir, nous discutons longuement avec le cycliste campeur installé près de nous. Hier soir, nous l’avions laissé s’installer tranquillement car arrivé vers 20 heures, il repartait encore, après avoir monté sa tente, sans doute à la recherche de quelques victuailles. En effet, il nous a dit ce matin qu’il comptait comme nous s’arrêter à Trèbes, dans ce camping malheureusement fermé à cause des dégâts dus aux inondations d’octobre dernier. Il a dû poursuivre jusqu’ici à Rustiques. Parti de la Meuse, il est descendu en suivant souvent fleuve ou canaux, il suit le même itinéraire que nous jusqu’à Agen et là plongera plus vers le Sud. Il a un mois et demi de disponible.

La balade ce matin est encore bien belle, cette portion de canal est bien ombragée. Quant à l’état du chemin, cela ressemble parfois à du cross et parfois c’est impeccable, on s’adapte. Le but ? Rester concentré car un peu d’inattention, une racine traître et c’est le plongeon.

Il est 10 heures lorsque nous arrivons à Carcassonne. Une ville que nous avions déjà visitée, bien sûr, mais c’est toujours agréable d’y flâner.

Du côté de la Bastide nous tombons en plein rassemblement : habillé en rouge pour JC et rose pour moi, nous faisons tâche. D’un côté beaucoup de jaune, de l’autre du bleu Marine. Vous voyez de quoi je veux parler ? Mais pour l’instant tout est très très calme, bon enfant .

Dans la Citadelle, une histoire intéressante pour les passionnés mais j’ai vu ressortir trois petites filles, en pleurs, de gros sanglots... d’où sortaient-elles ? D’un musée sur l’inquisition. Peut-être étaient elles un peu trop jeunes pour découvrir certains aspects de notre histoire.

Jolie balade sur les remparts. Flâner au soleil, slalomer au milieu des vendeurs de muguet. Les joies du tourisme.

Nous avons pris un grand bain de foule en ce premier mai, mais je pense que cela doit faire comme notre Mont Saint Michel, il y a foule chacun des jours de l’année. 

Nous nous offrons un petit goûter sympa et nous repartons à la chasse aux victuailles. En effet, en ce premier mai, nous n'avons pas trouvé de boulangerie ouverte. Ayant vu passer un homme avec un sac plein de ce qui nous a paru être de l'épicerie, nous sortons du bar et nous nous dirigeons vers l'endroit d'où vient cet homme. Bingo ! Une supérette est ouverte et nous pouvons faire le plein de ce qui nous manquait. Nous voilà rassurés, nous ne mourrons pas de faim ce soir.

Nous repartons tranquillement vers 15 heures.

Toujours un franc soleil avec un petit peu d’air, un temps idéal.

J’ai failli écraser un croco... oups, pardon, non, une jolie salamandre verte et bleue, magnifique. Je fais un gros écart, par réflexe mais... gare au plongeon.

Je viens juste de réaliser, en écrivant ces notes que nous n’avons vu aucun plaisancier. C’est vrai que des promeneurs hier nous ont signalé que les éclusiers ne travaillaient pas ce premier mai.

Il est assez tôt lorsque nous revenons au camping, douche, lessive, écriture, repos. Ce petit camping de Rustiques est très calme, à recommander.

Jeudi 2 mai

Villesèquelande-Carcassonne-Villesèquelande, 28 km vélo 

Nous sommes réveillés durant la nuit, il pleut. C’est bien, notre terre a soif.

Au matin, s’il fait très frais, il ne pleut plus et nous pouvons prendre notre petit déjeuner dehors. Lorsque nous allons dire au revoir au gérant du camping, il regarde pour nous la météo. Nous lui signalons que nous nous contentons de regarder la couleur du ciel et fermons nos oreilles lorsque les défaitistes nous prévoient du « mauvais temps ». Il nous confirme que la météo, par prudence, annonce souvent des alertes oranges. Le soir d’octobre, la veille donc de cette crue dramatique dans la région, ils ont eu cette alerte orange, ni plus ni moins que d’habitude. Cette fois-ci, nous précise-t-il, cela aurait dû être une alerte même pas rouge mais noire.

Avant de quitter « notre » village nous allons nous prendre en photo devant le panneau du village « Rustiques »