En attendant les coquelicots

 

MON HISTOIRE PERSONNELLE

racontée dans ce livre, plein d'espoir...

Ce livre raconte mon combat contre le cancer, il se veut rassurant, pour tenter d'effacer quelque peu l'image morbide que véhicule le mot cancer. Un message d'espoir en quelque sorte, il se termine sur quelques pages écrites de retour de notre chemin de Compostelle.

 

 


 9.50 euros plus frais de port

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Le contexte:

Novembre 1998, j'apprends que j'ai un cancer

Janvier 1999, je participe à mon premier concours de nouvelles, qui ne doit pas faire plus de 6 pages.

J'arrive deuxième à ce concours, cela m'encourage. De plus mes proches veulent que je témoigne, que je raconte mon histoire. Ils m'encouragent à aller au delà et à raconter plus.

Voici quelques extraits, choisis au gré des pages...

 

 

En attendant les coquelicots

 

Vous aimez les coquelicots ? Cette fleur sauvage si fragile et pourtant si fière ; elle projette son rouge éclatant, mêlé de noir, comme pour nous faire oublier que nous la classons dans les mauvaises herbes. Cette fleur aura été mon soutien, ma lueur d’espoir, mon but pour sortir du tunnel. Ne souriez pas, dans l’échelle de valeurs des aides que j’ai reçues, elle figure en très bonne place. Une longue attente me séparait de son retour, mais dans mon coeur, le désir de la revoir me permit de ne pas sombrer dans le désespoir. Là-bas vers la lumière, il y avait un  grand champ de blé, parsemé de coquelicots...

 

 

Nous rentrâmes le dimanche, car le lundi j’avais rendez-vous chez le gynécologue. Vous savez, ces visites de routine, que l’on fait chaque année à la même époque ? Moi, par pur hasard, c’était fin août que je me rendais à ce rendez-vous là. L’esprit ensoleillé, les yeux remplis de lumière, de couleurs, le coeur encore en fête.  Brusquement, en une semaine tout a basculé.... I

 

Près de moi, j’ai eu peu de monde, mais ceux qui sont restés ont été merveilleux, ils ont su être là tout simplement. Ils m’ont beaucoup aidée par une courte lettre, une visite, sans rien attendre en échange. J’ai traversé des périodes où mon corps, mon esprit semblaient incapables de regarder autour de moi. J’étais engagée dans un combat intérieur si intense, que je suis devenue totalement indifférente au monde extérieur. Je dois avoir épuisé mon entourage, car il me semble avoir pompé sans relâche, toute mon énergie auprès d’eux. C’est pourquoi aucun mot ne sera assez puissant, pour leur faire comprendre aujourd’hui, combien je les remercie....

 

 

 La théorie des gens non concernés m’a toujours un peu agacée. Moi, je n’ai pas honte de l’avouer, j’ai envisagé ma mort, et je n’ai pas l’impression pour autant, d’avoir cédé à une quelconque faiblesse. Cela m’apparaît comme rationnel ; à aucun moment, je n’ai douté de la force avec laquelle je me battrai, mais rien ne pouvait me permettre  d’assurer que ce serait suffisant pour gagner ce combat....

 

Je retiens surtout de cet examen que je vais enfin être prise en charge, que je vais être soignée et par les plus grands. Dans les propos de ce docteur, émergent pêle-mêle, assurance, confiance, savoir-faire. Je suis rassurée, ici, le cancer n’est pas ce monstre invincible dépeint par l’opinion générale. Les équipes de médecins le combattent, le détruisent, il n’est pas le perpétuel gagnant....

 

Il insiste encore : « Pas d’inquiétude dans la tête, n’est ce pas ? Tout va bien.» Il est si convaincu et si convaincant qu’on ne peut que le croire. Pourtant il m’arrive de penser que ce docteur, à l’aspect bon père de famille, a parmi ses patients des cas désespérés, et je l’imagine leur parler comme il me parle, avec autant de certitude, autant d’assurance. Pouvons-nous, nous, malades, faire la différence ? Déterminer la vérité ? En avons-nous toujours envie d’ailleurs ? Nous voulons savoir la vérité, mais avouons-le, à condition qu’elle soit bonne, c’est ce que je crois...

 

 

Septembre 2008

 

Mon histoire n’est pas un conte de fée pourtant elle se termine bien. Je ne suis pas une fan de statistiques, je ne veux pas savoir le pourcentage de guérison pour ma sorte de cancer ou pour les autres. Ce que je veux retenir, le plus important à mes yeux, c’est que le cancer est une maladie comme une autre. La médecine a des moyens pour lutter et il faut lui faire confiance. Bien sûr, parfois hélas, l’histoire se finit mal, on connaît tous des cas de ce genre, alors inutile d’insister. Par contre, combien de cancéreux qui ont retrouvé une vie normale le crient haut et fort ? Pas assez à mon avis. Je le pensais avant d’être malade, je le pense encore plus fort aujourd’hui : les témoignages d’anciens malades sont essentiels pour faire évoluer cette image morbide du cancer.

 

 10 ans que cet épisode est derrière moi, je garde mes « dégâts collatéraux », mais je VIS, du verbe vivre.

Si à l’époque le but que je m’étais fixé était de revoir les coquelicots, je n’imaginais même pas en rêve que 10 ans plus tard je ferai le chemin de Compostelle… 1700 kms de parcourus. Un bonheur qui ne se raconte pas.

La vie est un long chemin. Autant de chemins que de vies, chacun le sien. Il faut le parcourir du mieux que l’on peut. Derrière un rideau de pluie, il y a toujours le soleil.

Mony

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour que les regards changent...

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Commentaires: 20
  • #1

    France (mardi, 03 novembre 2009 20:57)

    Bonjour Mony,

    Que tu t'exprimes bien, c'est tellement vrai ce que tu décris, il faut en parler des personnes qui sont guéries tout comme des femmes qui moi qui ne guériront pas mais qui s'accroche. L'espoir est toujours permis et j'espère toujours.

    Bfrance

  • #2

    monyclaire (mercredi, 04 novembre 2009 09:44)

    Merci de ton passage Bfrance. Je te cite, rien que pour toi, un autre passage de mon livre : " Il faut ignorer le nuage au dessus de sa tête et vivre, vivre avec voracité"
    Je t'envoie des milliers de bisous ensoleillés
    Mony
    Le blog de Bfrance, rendez-lui visite, vous y trouverez également beaucoup d'informations :
    bfrance.over-blog.com/article-31386475-6.html#anchorComme

  • #3

    vicariagnes (mercredi, 11 novembre 2009 14:00)

    Merci pour ce joli témoignage.
    Présidente d'une association de femmes atteintes par le cancer du
    sein, j'ai envie de faire lire aux patientes que je rencontre de votre
    témoignage. Il représente tellement ce que nous vivons au quotidien
    quand nous sommes en traitement.
    Quand nous sommes passées de l'autre côté de la rivière, quel
    bonheur

  • #4

    Agnès Vicari (jeudi, 12 novembre 2009 14:31)

    Bonjour
    Merci d'avoir répondu à mon commentaire.
    Je suis allée sur votre site. J'ai bien aimée.
    Je vais acheter votre livre, le faire connaître à l'association et autour de moi, dans le milieu médical.
    Vous avez entièrement raison.On parle constamment des personnes qui décèdent. L'image du crabe qui dévore est assez épouvantable et terrifiante.
    Nous devons dire haut et fort que nous menons une existante normale, que le cancer a changé notre façon d'appréhender la vie , les évènements, que nous en sortons grandie.
    Comme nouvelle présidente de l'association, je souhaite mener une action sur le remboursement des prothèses et des perruques, au cout trop élevé et que des indemnités existent pour les professions libérales.
    Cordialement
    Agnès

  • #5

    Babeth (samedi, 06 mars 2010 10:47)

    Je n'avais pas vraiment compris jusque là ce qui t'es arrivé. Si cela m'arrivait je ne sais pas si j'arriverais à faire preuve d'un tel courage ! Tu donne une magnifique leçon de vie à tous ceux, et je m'inclue dedans, qui se plaignent constamment au moindre petit bobos et au moindre tracas de la vie courante. Je te tire mon chapeau et je pense que les personnes comme toi dotées d'un courage extraordinaire ne méritent que du respect et de la bienveillance. Je suis ravie d'avoir pris le temps de faire un petit tour par ici!

  • #6

    Mycha (samedi, 10 avril 2010 17:34)

    Quel livre instructif, qui sans jamais tomber dans les effets faciles, mais au contraire tout en sobriété n'en donne pas moins un témoignage précis, honnête et bouleversant !
    Toujours les mots justes, sobres bien plus fort justement que des tirades à n'en plus finir.

    Si l'auteure passe utilement en revue ce qu'il serait bon d'éviter dans notre comportement face à une personne atteinte d'un cancer- ce qui, au lieu de l'aider lui fait du mal, "les petites phrases qui tuent" comme elle dit- elle s'attarde encore bien plus sur tout ce qui l'a aidée : les siens- son "équipe" comme elle dit si bien, quelques ami(e)s et ses pairs rencontrés tout au long du traitement : sa compagne de chambre, par exemple.
    Il y a toujours chez Monyclair- et on le comprend aisément- le souci de rester dans la Vie, d'éviter au maximum ce qui la ramènerait au "je suis une malade"- je pense à l'exemple du taxi au lieu de l'ambulance, à son savoir avoir encore des fous rire juste avant d'aller au bloc !...

    Et ce sens de l'humain, de la chaleur humaine, allié à l'amour de la Nature qiu lui fait se donner très modestement comme but lorsqu'elle débute (si l'on peut dire cela) dans la maladie, cette merveilleuse phrase : "Moi, j'attends les coquelicots".
    Toutes ces ressources, richesses, qu'elle a en elle, fortifiées grâce à un entourage qui la seconde au maximum, l'aideront à traverser toutes les épreuves et .. à guérir !

    Superbe témoignage, Mony !

    Mycha

  • #7

    monyclaire (vendredi, 16 avril 2010 17:31)

    Merci à Marine pour ce témoignage que je n'aurais jamais voulu recevoir...Que votre chemin, à ton mari et à toi même redevienne lumineux le plus rapidement possible, je t'embrasse, Mony

    Bonsoir Monique

    je viens de commencer à humer le parfum de tes si jolis coquelicots.
    Je viens de te laisser dans ta chambre d'hopital avec ta co-locataire (sourire) après la séance de la cuvette de l'une et du pré-évanouissement de l'autre.
    La ballade en Haute-Savoie avec ton équipe était pleine d'amour, de joie, d'extrême bonheur aussi pour moi : J'ai revu les montagnes, les prairies, j'ai entendu la sonnaille des vaches dans les paturages.
    J'ai vécu en Haute-Savoie où mon tendre en est originaire.
    J'ai fait la connaissance de ton époux qui est un roc sur qui on peut compter, de tes magnifiques garçons et ..
    J'ai souri largement d'avoir ré-entendu les réflexions que tu avais dû supporter et qui sont semblables à celles que nous avons entendues, principalement par téléphone. Téléphone que dorénavant, je contrôle à la maison.
    Ton témoignage ,que je n'ai pas encore fini de lire est très précieux, pour les accompagnateurs.
    Il nous éclairera sur le mental et surtout les pensées qui peuvent traverser l'esprit de notre malade et nous aidera à faire attention à notre langage et surtout à ne pas poser la question :
    - A quoi penses-tu, mon petit-cœur ?
    Et qui aura comme réponse : je ne pense à rien !
    Et pourtant combien leur regard est loin ... très loin de nous ou ... près de nous !
    J'aime énormément ta façon de raconter, de témoigner, dirais-je plus exactement .
    Récit sans concession mais d'une extrême pudeur et empli de tant d'espoir , d'amour et... d'humour !
    Je pense sincèrement que ce livre est nécessaire pour ceux qui ne connaissent pas le cancer, pour qu'ils en aient une autre vision mais aussi pour les êtres qui vivent ou côtoient un cancéreux car il nous apprend comment réagir, comment organiser notre vie future.. en occultant le passé et en se tournant vers un avenir dont nous ne compterons pas les jours mais dont ces derniers seront savourés jusqu'à la plus petite seconde...........
    en attendant soit les coquelicots soit la ferrari.
    J'aime beaucoup les fleurs et les coquelicots que jamais je ne cueille pour ne pas raccourcir leur vie. Maintenant, je les regarderai plus attentivement en pensant à toi.
    Ta plume les a rendu encore plus magnifiques, plus majestueux... de la vraie poésie !
    Merci pour ce moment passé près de ton cancer.
    Maintenant, je saurai comment faire pour accompagner mon Tendre dans ce combat et le protéger des autres qui , par ignorance, pourraient lui faire mal .
    Je commande de ce pas "En attendant les coquelicots" pour l'avoir comme livre de chevet quand, par la fatigue, je m'effondrerai dans le silence de la nuit.
    Je t'embrasse tendrement !
    Marine

  • #8

    petite-fleur (jeudi, 03 juin 2010 11:22)

    j 'en ai des frissons en lisant ton post je comprend mieux maintenant je rejoint le commentaire de Babeth
    respect a toi
    bisous je revient plus tard ......

  • #9

    corinne soille (dimanche, 04 juillet 2010 21:04)

    j'ai des questions re.: curage ganglionnaire et conséquences

  • #10

    monyclaire (dimanche, 04 juillet 2010 21:09)

    Je peux y répondre peut être?
    On peut aussi m'envoyer un message plus personnel en passant par la page contact, à droite de l'écran
    Mony

  • #11

    mel-and-tof (lundi, 13 septembre 2010 13:53)

    Bonjour ma très chère Mony
    J'aime comme tu finis ;"derrière un rideau de pluie ,il y a le soleil" je crois bien que c'est cela
    J'aime tes articles ma puce mais si tu ne peux pas poster tous les jours quelle importance ,c'est déjà pour toi que je viens et tu es adorable !c'est un plaisir de venir te voir !
    Je te souhaite ma douce amie une excellente journée
    Gros bisous Méline

  • #12

    monyclaire (mercredi, 17 novembre 2010 09:40)

    Voici le témoignage de Marine, le plus important à mes yeux, j'admire sa force d'aujourd'hui...

    Ombre.L marine (samedi, 13 novembre 2010 02:57)

    En attendant les Coquelicots

    Le titre du livre m’interpellait !
    Mais, je me disais : -
    - A quoi bon lire un ouvrage traitant du cancer ! Il y a déjà tant de malheur sur terre, donc autant se pencher sur le bonheur d’autant plus que les pages de cet ouvrage ne doivent, certainement, pas avoir la fragrance de ces fleurs estivales si fragiles mais celle des chrysanthèmes.
    Je dois avouer que cet écrit ne m’intéressait pas
    Le cancer, je connaissais puisque cette odieuse bête faisait, déjà, l’objet de tant de reportages télévisuels que je zappais allègrement.

    Ironie du sort !
    Un jour le crabe s’est invité dans ma famille, sans prévenir.
    C’est alors, que les coquelicots sont réapparus dans mon esprit. Il fallait que je sache ce qu’ils étaient, ce qu’ils proposaient et quel était le but de leur floraison.

    J’ai acheté le livre et je l’ai dévoré d’une seule traite.
    Ce fut un intense moment d’émotion !
    Et, paradoxalement, ce livre que je boudais, était devenu mon livre de chevet.

    Les coquelicots de Mony représentaient la couronne de lauriers après le combat : combat de chaque instant où les jours étaient égrainés de joie et de tristesse, d’espérance et de désespérance.
    Leurs pétales étaient colorés d’espoir et devaient, pour nous aussi, rougir sous le soleil estival comme ils l'avaient fait après le long calvaire de l'auteure cancéreuse qui, entourée de sa famille, de ses quelques amis (– en particulier ceux qui n’avaient pas déserté par peur ou par lâcheté), ne voulait pas plier genou devant la maladie pour l’amour des siens.

    Je fus étonnée d’avoir souri, rit… parfois aussi versé une larme en parcourant ce livre.
    Mais, je peux affirmer avec sincérité que ces coquelicots m’ont appris énormément sur la conduite à tenir face à celui qui était atteint de … comme je disais, « la longue maladie ».

    Les coquelicots ont représenté pour moi et pour le malade (qui en a parcouru quelques passages) un message d’espoir, une leçon de vie.
    Cet écrit me fournissait les clés pour, sans s’apitoyer sur notre sort, continuer le duel auprès de l’être cher mordu par l’infernal crabe.
    Ce témoignage poignant m’a permis d’éviter les écueils : ces paroles malheureuses, celles qu’on devrait taire face au malade tant elles font mal.
    Il m’a incité, aussi, à faire le tri, à ne pas m’encombrer l’esprit de futilités et à choisir les priorités de ma (notre) vie durant ces longs mois) et surtout … A me gonfler de vaillance, à enfler d’espérance quitte à éclater comme la grenouille qui voulait plagier la grosseur du bœuf ! (Sourire pour la pauvre grenouille qui a éclaté.. Je n’ai pas subi le même sort, car j’ai su m’arrêter quand il fut temps !) ; même si j’éclate mais de chagrin et de tristesse, maintenant.


    A mon grand étonnement, ces coquelicots qui fleurissaient sans complaisance, sans misérabilisme tant ils étaient pudiques, véridiques, devinrent, alors, non le symbole du courage mais de la ténacité.

    A présent, ils ont reoint les autres livres sur un rayon de ma bibliothèque.
    Malheureusement, le cancer a gagné le combat ; il avait depuis longtemps miné le terrain et, malheureusement, nous ne le savions pas.

    Non ! Le cancer n’a pas gagné, totalement !
    Même s’il a envoyé mon être cher dans les Jardins du ciel - il m’a offert, sans le savoir, les armes pour affronter ma destinée, cotoyer sans avoir peur, peut-être un jour, d'autres malades atteints par ce terrible fléau (Que Dieu les en préserve) et .... sans jamais maintenant, en parlant de lui, le nommer : « Longue maladie » car son nom est cancer.
    Et, en osant prononcer son nom abject sans peur, on a déjà gagné une manche sur lui.

    Un grand merci à l’auteure qui a osé mettre son coeur à nu pour nous faire part de son duel face au cancer et combien nous sommes heureux qu’elle ait pu le terrasser !
    Il faut y croire jusqu’au bout de la nuit à la guérison ! Et si, malheureusement nous, nous avons perdu une bataille, il faut espérer encore et toujours que d’autres gagneront la guerre !

    Maintenant, aux portes de l’été, je regarderai les coquelicots avec un œil nouveau !

    Un infini merci à l’auteure Monyclaireque pour ces précieux coquelicots qui nous parfumés de tant d'espoir et de volonté pendant notre douloureuse et harassante bataille.


    Un livre que je recommande vivement !

  • #13

    monyclaire (mercredi, 02 février 2011 10:05)

    Message de Françoise p
    Bien sûr, j'ai aimé ton livre j'ai souri mais j'ai versé des larmes également .Je suis admirative pour ton courage face à toutes ces souffrances endurées.Par mon travail j'ai souvent aidé des personnes agées, ou handicapées et d'autres souvent atteinte de cette saleté de cancer..et tous les jours je prenais des leçons de vie...des bons souvenirs.... mais beaucoup trop de mauvais aussi..Je voudrais aussi te faire part de mon admiration pour ton entourage(ton équipe!).
    En tous cas merci de me faire regarder les coquelicots d'une autre manière et sache que dés que j'en vois j'ai une pensée pour toi!!
    merci pour tout ce que tu fais!!
    Amicalement
    Françoise.

  • #14

    monyclaire (dimanche, 04 novembre 2012 21:43)

    Avis de Claude Colson qui a lu ce livre dans le cadre des livres Voyageurs:
    "Un livre que l'on ne peut considérer comme un simple objet littéraire, malgré l'évidente qualité d'écriture. C'est un témoignage dont on sent qu'il est dicté par une nécessité intérieure, une expérience à partager pour s'enrichir.
    P.S. : j'adore les coquelicots depuis toujours."

  • #15

    marisa (mardi, 04 décembre 2012 11:47)

    merci

  • #16

    monyclaire (vendredi, 21 décembre 2012 20:38)

    Commentaire écrit par Aurélie Barbançon Cocquebert
    Mon avis : Je remercie Monyclaire qui m'a permis de découvrir son livre en le faisant voyager.
    J'ai beaucoup aimé ce livre, bien qu'il traite d'un sujet plutôt difficile à vivre : le cancer. Ici, l'auteur nous livre son point de vue sur ce qu'elle a vécu et nous propose ainsi une version différente de celle que nous avons de cette maladie. Ce récit est plein d'émotions. On ressent le choc de l'annonce de la maladie, le désespoir face à cette bataille qu s'annonce presque perdue d'avance, l'espoir lorsque les choses s'améliorent, le bonheur quand tout est fini.
    Ce récit m'a apporté une vision totalement différente de cette maladie car on a tendance à l'oublier, mais on peut en guérir.
    J'ai également souri lors de cette lecture, notamment lorsque l'auteur évoque les phrases toutes faites qu'une personne atteinte du cancer s'entend répéter par son entourage.
    La motivation de Monyclaire pour se battre contre son cancer m'a fortement attendrie. En effet, elle ne souhaite qu'une seule chose : revoir les coquelicots. Cela peut paraître banal, surprenant, mais c'est en partie dans cette volonté qu'elle a puisé sa force de se battre.
    Dans la dernière partie de son récit, Monyclaire nous raconte ses 72 jours de marche de la Bretagne à Santiago de Compostelle. En réalisant ce périple, elle a ainsi pris une belle revanche sur la vie.
    Ce récit est donc une preuve que l'on peut guérir du cancer mais également une chasse aux idées reçues. C'est une belle leçon de vie, très émouvante..

  • #17

    monyclaire (samedi, 22 juin 2013 11:26)

    Commentaire de Pascale Madeleine,
    En attendant les coquelicots, j'ai parcouru avec avidité presque, ce livre témoignage.
    J'ai longtemps tourné autour, j'avais peur de le lire, le mot que personne ne veut prononcer, des fois qu'il viendrait nous surprendre dans nos vies...
    Mais ce témoignage est bien loin de la sensiblerie inutile, il est vivant, plein d'émotion oui, mais est surtout un hymne à la vie pudique, discret, et nous fait entrevoir tant d'espoir, que je suis arrivée à la fin déjà déçue qu'il soit terminé... Alors que tout commençait...
    Merci Mony

  • #18

    monyclaire (jeudi, 30 janvier 2014 16:28)

    Voici donc le texte de Agathe.
    (mercredi, 29 janvier 2014 17:46)

    Très chère Monyclaire,
    Je t'ai cherchée longtemps.
    Je t'ai cherchée partout.
    J'ai commencé dans les bibliothèques municipales, puis ayant fait "chou blanc", sur Internet. J'ai fouillé les bibliothèques en ligne, les forums…..et je suis arrivée sur The Book Edition.
    Alors seulement, j'ai déniché "En attendant les coquelicots".
    J'adore les coquelicots. C'est ma fleur préférée…sauvage…elle ne tient pas en vase….Alors, évidemment, ce titre résonne.
    J'ai aussi eu un cancer du sein. ( Juin 2011, 45 ans, 3 enfants, Carcinome canalaire infiltrant de grade 1, tumorectomie , radiothérapie , reprise chirurgicale afin de préserver une marge saine plus large, un an plus tard, hystérectomie et ovariectomie ) . Voici, techniquement parlant, mon "profil".
    Lorsque j'ai appris que la faucheuse se nichait sous mon sein gauche, j'ai cherché des témoignages de survivantes…..comme j'ai peiné à en trouver…..
    Je ne veux pas écrire un livre sur mon cancer. Mon ressenti, celles qui sont passées par là le connaissent déjà. Le besoin d'écrire que j'ai pu ressentir à l'époque, je l'ai soulagé en écrivant sur les forums et en envoyant de longs sms aux amis qui m'ont soutenue. Et j'ai eu la chance d'être très soutenue.
    J'ai donc décidé d'apporter ma pierre à l'édifice en publiant un tableau de témoignages qui apportent la preuve qu'on peut en sortir. Et pour mieux le partager, j'ai décidé de le mettre en ligne en lui offrant une page sur mon blog ( blog qui d'ailleurs traite d'un tout autre sujet…).
    Sur mon blog, j'ai aussi compilé les travaux d'autres cancéreuses qui ont su poser des mots qui m'ont soulagée, assez pour que je ne ressente plus le besoin de poser les miens.
    J'y mets en lien le blog de Catherine Cerisey ou encore le livre de Martine Carret, les écrits qui m'ont aidée et permis de sortir de la peur.
    Je t'envoie donc la primeur de la mise en ligne de mon "tableau d'espoirs" puisque je ne l'ai pas encore publié. http://10ansdemariage.over-blog.com/pages/Cancerland-8861705.html
    Je te remercie pour ton livre. Il est celui que je voulais lire plus qu'aucun autre.
    Mon cancer ressemble au tien, je peux m'identifier …rêver….espérer.
    Ton cancer ressemble tant au mien, tes mots sont si biens posés.
    Je n'ai plus à chercher à coucher les mots sur le papier . Les tiens me suffisent.
    Porte toi bien.
    J'aurais sûrement dû employer le vouvoiement. C'est certain. Mais, je n'y arrive pas. J'ai absorbé ton histoire au point de t'imaginer aussi proche de moi que pourrait l'être une sœur. Une sœur de sein? Cette intimité dévoilée et partagée m'interdit la froideur d'un vouvoiement. J'espère que cette familiarité ne t'offusquera pas.
    Agathe (c'est le prénom que je me suis choisie sur la toile….. j'ai appris bien plus tard que Ste Agathe avait eu des p'tits soucis avec ses seins elle aussi…)

  • #19

    monyclaire (vendredi, 27 février 2015 20:20)

    Commentaires reçus ce jour :
    Laurelle : " J'aime beaucoup les coquelicots, c'est une fleur fragile comme la vie.
    Je me suis retrouvée dans ce livre, il faudrait que les gens qui ne sont pas malade le lisent, cela éviterait de faire des gaffes, face aux personnes malades. J'ai été confrontée aux maladresses, à l'égoïsme et à l'hypocrisie. Je passe au dessus de ça."
    Madeleine : " La vie est un grand livre, on tourne une page chaque jour, avec des jours soleil et des jours pluie. La vie est une route avec ses croisements, ses côtes et ses pentes. Il suffit de prendre la bonne direction."

  • #20

    librairie jules et jim (mardi, 25 août 2015 11:00)

    Bonjour,
    L'une de nos clientes est à la recherche de votre ouvrage. Pourriez-vous nous communiquer les modalités pour nous le procurer.
    Cordialement,
    corinne pour la librairie jules et jim


Le lien suivant est très fort en émotion. Ce que disent ces femmes est un résumé de tout ce que l'on ressent vraiment tout au long de notre traitement et après. Ce texte doit être lu par tous, malades, proches et gens non concernés.

http://www.lesimpatientes.com/img/pdf/ilfautquelonvousdise.pdf

 


Mon récit : "En attendant les coquelicots"

 

 

 

Pour que Meghane ne soit pas partie pour rien... Faites tourner, merci