Recueil : De Sète à Royan par le canal des Deux Mers

Je commande aujourd'hui le Bon à Tirer... Disponible à la vente d'ici une quinzaine de jours

Un recueil de 86 pages contenant également une quarantaine de photos

 

Quatrième de couverture :

En marchant ou en pédalant, suivant les étapes, voici le récit de nos 47 jours d’une belle balade le long du canal des Deux Mers. Environ 1300 Km puisque chaque étape fut parcourue en aller et retour.

Marcher le long d’un canal est apaisant. Parcourir certaines pistes cyclables fut parfois plus physique. 

Sous forme d’un carnet de bord, rempli chaque soir, vous pourrez vivre notre aventure, presque en direct. Nous vous souhaitons d’agréables découvertes en notre compagnie. 

Photo ci- dessous : Le périple de trop ? 

Peut-être juste une photo humoristique pour expliquer que nous avons bien l’intention de poursuivre encore longtemps nos périples au long cours... 

Mony 

 

Quelques extraits :

Mercredi 8 mai

35 km vélo, de Montgiscard à Toulouse 

Nous nous réveillons tôt, la pluie résonne sur la carrosserie. Nous nous rendormons, de dépit. Plus tard, nous profitons d'une courte éclaircie pour prendre notre petit déjeuner dehors. Il faut bien sûr en passer par les cases essuyage du matériel. Nous partons tranquillement vers 9 h 30, la gérante du camping nous prédit beaucoup de pluie. Comme d’habitude, nous n’écoutons pas les prévisions négatives. Le ciel est chargé mais pour l’instant il ne pleut pas. Nous faisons notre balade tranquillement ou presque, parce que le vent, encore une fois, est très fort et froid. Il s’agit d’un jour férié et il y a beaucoup d’animation sur les pistes. Très souvent, une piste est dédiée aux marcheurs l’autre aux cyclistes mais cela se mélange un peu. L’occasion pour les ronchons de ronchonner. Il y a, en plus des promeneurs, des cyclistes du dimanche, un trail de la Paix d’organisé. Donc vraiment beaucoup de monde ce matin. Quelques moments souriants comme je les aime : un papa court à côté de sa petite fille qui pédale vaillamment pour suivre papa. Il lui dit : Toi, tu ne bouges pas, tu restes bien à ta place. La blondinette répond : Oui, je sais, c’est le monsieur qui va dans le canal, pas moi. Sourire, on sent que c’est une ritournelle souvent répétée et qu'elle la connaît bien.

Nous nous arrêtons aux portes de Toulouse, comme prévu. D’une part, nous avons souvent visité cette ville et d’autre part la longueur de l’étape me suffit ainsi. Et pas envie non plus de nous trouver entre le jaune de certains gilets et le bleu Marine.

Pour la pause déjeuner, nous avons la chance de trouver bancs et table. Je flâne un peu car sincèrement lutter contre ce vent fou m’a fatiguée. Un peu plus loin, dans une auberge en bord de canal nous pouvons prendre notre café. Le temps se maintient, c’est parfait. Retour avec au plutôt contre le vent qui a forci. Ce bougre nous déséquilibre et voudrait presque nous pousser dans le canal. On lutte, on lutte !

Il est environ 15 heures lorsque nous retrouvons notre maison roulante. Rien ne pourrait m’empêcher de faire une sieste. Et pour finir de me convaincre que c’est une bonne idée, la pluie prévue ce matin arrive. Ouf ! Sauvés ! On a eu beaucoup de chance sur ce coup-là ! Étape faite et terminée au bon moment.

Il est 17 heures lorsque j’émerge d’une sieste profonde. J’en avais besoin. 

Et voilà ! Portion Sète Toulouse de faite. Un plaisir pour les yeux. Un peu moins pour nos entrailles qui auront été drôlement secouées sur certaines pistes complètement défoncées. Suivre un canal est reposant. De belles couleurs, de belles images à emmagasiner. Pour les amateurs de chiffres, nous avons parcouru 480 km, environ les 2/3 à vélo, le reste en marchant.

Après une journée de repos, entre amis et famille, demain aux alentours de Toulouse, l’aventure continuera.

 

Autre extrait :

 

Mercredi 29 mai

De Bourg, nous remontons en direction de Blaye, nous suivons l’estuaire. 18 km

Lorsque nous nous réveillons, notre ami Jean est déjà en peine action, il plie sa tente. Il est vrai qu’il pourrait faire chaud aujourd’hui et qu’il peut être intéressant de rouler à la fraîche. Il doit aller aujourd’hui au-delà de Blaye. Nous ne le reverrons donc sans doute pas. 

Nous partons un peu avant 9 heures et nous nous dirigeons vers le camping de Bourg qui se trouve à une vingtaine de kilomètres en dessous de Blaye. Nous prenons le temps de visiter le village, des hauteurs nous avons une jolie vue de la Dordogne et de la Garonne. Nous faisons nos courses (oui, ne pas oublier que demain c’est férié ) Le temps de préparer notre pique-nique, il est 11 heures lorsque nous enfourchons nos montures. Mauvaise idée ! J’aurais dû écouter ma petite voix, et en rester à ce que j’avais décidé : à partir de Bordeaux ne faire que de la marche... entre dénivelé et route plus ou moins passante, vive la marche.

Là, JC demande au gérant du camping qui lui explique que c’est une piste tranquille et que c’est tout plat. Ben voyons ! Je n’ai pas roulé 100 mètres que la jolie piste s’arrête pour m’envoyer sur la route. Tout plat ? Mais bien sûr ! Je monte péniblement une première côte, je mets pied à terre pour la seconde (c’est effectivement bien plat, une broutille, une côte à 12% Pff !). J’attache le vélo au premier poteau rencontré. On espère retrouver nos montures à notre retour.

Par contre, à pied, c’est une bien belle balade. Au début, nous progressons au milieu des vignobles, jusqu’au village de Bayon-sur-Gironde. Il est midi, nous y pique-niquons. Puis nous rejoignons l’estuaire et la petite route serpente. D’un côté de jolies maisons sympathiques, bien fleuries. De l’autre côté de la route, leurs jardinets, petits salons privés, installés en bord de l’estuaire. C’est plutôt sympa. Nous croisons quelques pèlerins. Nous sommes sur la voie de Tours. Lorsque nous avions fait ce chemin en 2008, nous avions traversé à Blaye. C’est donc une portion que nous n’avions pas fait.

Sur le chemin du retour, un couple nous souhaite un bon pèlerinage. Nous leur expliquons que nous sommes simples promeneurs mais nous discutons, leur confions que tout de même nous avons quelques kilomètres au compteur de nos semelles. Bref, jolis moments d’échanges. Ce sont des Marseillais, en vacances. Ils nous offrent quelques cerises de chez eux, cueillies du matin. 

Il a fait très chaud aujourd’hui, heureusement de temps à autre, nous avons eu droit à une petite bise rafraîchissante. Nous retrouvons nos vélos qui nous attendent gentiment au croisement où nous les avions laissés. Encore des montées sévères au retour, je les fais en poussant ma bicyclette.

Nous sommes bien installés, le camping est en bord de Dordogne, j’espère assister au coucher du soleil. Plusieurs bateaux péniches apparaissent ou disparaissent au gré des marées. Ils ont été coulés lors de la seconde guerre.  Sur l’île en face nous apercevons des citernes, sans doute des réservoirs de gaz. Nous voyons arriver un méthanier. Quelques bateaux de croisière, immenses, font des croisières sur la Gironde. Lorsqu'ils accostent, comme celui que nous avons vu ce matin, ce sont des centaines de touristes qui débarquent, consommateurs en puissance. Les commerces de la ville se régalent.

En fin de soirée, nous repartons nous promener en centre-ville, tout près du camping, et je peux au retour faire quelques photos du soleil qui va se coucher.

 

 

Les mots de JC

Comme des notes de musique

et leur compositeur,

Un courant d'amour...

Un élan d'amitié...

Se sont réunis en cercles vertueux...

Ont tellement irradié...

Qu'ils ont gagné....

 

JC

Photo inclue dans le recueil...

Il y en a environ une quarantaine

 

Remerciements

Dans le désordre :

Merci à mes pieds, mes jambes et mon cœur, pour le côté physique de ce périple. Une mention spéciale pour mes entrailles, sur certaines pistes elles ont vraiment été mises à rude épreuve.

Merci à vous qui êtes venus papoter avec moi le soir, par mail ou sur mon mur Facebook. Votre humour ou vos petits mots d'encouragement sont toujours les bienvenus.

Merci à vous tous qui êtes venus à notre rencontre lors de ce périple, vous qui avez passé du temps avec nous, qui avez marché avec nous ou qui nous avez accueillis. Un énorme merci.

Merci à Laurence pour avoir accepté, une nouvelle fois, de relire et corriger mes écrits.

Merci à Yoann pour le temps qu'il m'a accordé pour réaliser cette couverture.

Merci à mon compagnon de route. Je crois que nous formons une bonne équipe : passer ensemble et sans heurt environ 50 jours, du matin au soir puis du soir au matin, dans un espace plus que limité, celui de l'intérieur de notre Berlingo. Vive nous !!! C'est lui aussi qui a assuré l'entretien et les réparations de nos vélos et cela ne fut pas une mince affaire, toujours à cause de toutes ces pistes défoncées que nous avons dû emprunter.

Et bien sûr, un énorme merci à chacun de mes fidèles lecteurs

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Commentaires: 2
  • #1

    Mahieu Cathie (mardi, 23 juillet 2019 13:31)

    C'est avec un immense plaisir que je vous ais suivis sur ce chemin là encore!
    Je suis déjà impatiente pour le prochain....
    A bientôt bisous <3

  • #2

    Mony (mercredi, 24 juillet 2019 08:17)

    Merci de ta fidélité Cathie... Le prochain ? On va y réfléchir...
    Bisous