Le canal des deux Mers, de Sète à Royan, en vélo et/ou à pied

Quelques mots... pour quelques centaines de km parcourus

Le canal des deux mers de Sète à Royan

Un selfie
Un selfie

Notre arrivée à Royan, le 7 juin, en pleine tempête !!!

Photo de Christine, venue nous accueillir

Et voici ce périple terminé ... Encore trop tôt pour en faire un vrai bilan. Simplement, cette vue d'ensemble : Nous avons été très heureux de parcourir la quasi totalité de ce parcours. " Quasi", je m'expliquerai plus tard. 

La météo n'a pas été toujours très cool. La pluie ne nous a guère gênés mais le vent, parfois violent, si. Pas toujours rassurant quand seule une étroite bande de terre nous sépare du canal.

Comme d'habitude, j'ai pris des notes chaque soir et je les réunirai dans un petit recueil. 

Exemple d'une étape....( copier coller de mes notes du jour... Une relecture, correction sera faite)

Mardi 23 avril

Villeneuve-lès-Béziers - Agde - Villeneuve-lès-Béziers, environ 38 Km, en vélo...

Dites les gens, c’est quoi ce Sud où il pleut ? Paroles de Bretons, le soleil est plus présent chez nous.

Donc, ce matin, il pleut. C’est bon pour la planète, notre bonne vieille Terre a besoin d’eau.

Nous quittons donc notre studio sympa, rechargeons le Berlingo et en avant ! 

Environ 50 km pour rejoindre notre nouveau camp de base, le camping de Villeneuve les Béziers. Le trajet se fait sous la pluie. Très bon accueil par la gérante. Nous nous installons. Enfin, s’installer est un bien grand mot puisque nous avons juste à ranger la voiture sur l’emplacement qui nous est dédié. Je fais un peu de rangement, prépare les sacs à dos et en avant. Cette fois ci, pas d’hésitation, nous partons équipés de nos vêtements de pluie car la bougresse est déjà là. Une petite pluie fine qui ne nous lâchera guère de la journée. Haut les cœurs, JC sifflote, ce ne sont pas quelques gouttes de pluie qui vont nous démoraliser.

Sur les 8 premiers Km, nous longeons le canal du Midi. Et oui c’est ce jour que nous faisons connaissance avec lui. Au départ, il s’agit d’une belle piste cyclable. À Villeneuve, il y a énormément de bateaux qui ont accosté, sur quelques centaines de mètres aux abords de la ville. Nous verrons aussi une assez forte activité sur le canal, il y a beaucoup de plaisanciers. On se salue d’un petit signe de la main. 

Le long des berges, je note la présence de jolis et grands chardons, du colza, de la Mauve, jolie association de couleurs, jaune et mauve. Nous voyons aussi nos premiers acacias en fleurs, on s’offre un arrêt cueillette et dégustation sur place. 

Plus tard, le chemin se dégrade et ne suit plus le canal. On poursuit par des pistes parfois défoncées et/ ou boueuses, des petites routes assez fréquentées et étroites. Pas simple de croiser un véhicule ou de se faire doubler. Des fossés bien profonds et gorgés d’eau, pas du tout de bas côtés, bref, le cycliste se sent un peu de trop lorsqu’il se trouve à croiser un automobiliste qui n’est pas trop d’accord pour appliquer ces 3 mots qui pourtant paraissent simples «  partageons la route »

Pas de souci, on a bien géré mais, encore une fois, ces offices de Tourisme nous font bien rigoler lorsqu’elles présentent leurs jolis guides, leurs si beaux parcours, avec les si jolies vidéos qui vont avec... c’est vrai la plupart du temps et il suffit dans la présentation de choisir les beaux moments tranquilles n’est ce pas :).. nous ne sommes pas étonnés, on s’y attendait, on a connu sur la Via Rhône... 

D’ailleurs, lorsque le chemin devient un peu acrobatique et craignos, le fléchage disparaît comme par magie... on le retrouve quand le parcours redevient agréable... fin de la parenthèse, c’était juste pour redire de ne pas gober tout ce qu’on nous raconte sur les jolis dépliants.

La balade manquait de soleil mais elle était agréable. De belles allées bordées de platanes, chemin bien ombragé.. quand il y a du soleil... Comme la pluie nous aime trop pour nous lâcher, c’est sous un pont que nous nous abritons pour la pause déjeuner. Nous ne nous attardons pas trop pour ne pas prendre froid. Malgré cela j’ai vraiment froid, je ne sens plus mes doigts. 

Nous arrivons à Agde que nous avions peu visité hier, puisqu’on savait qu’on y revenait aujourd’hui. Nous attachons nos chevaux, faisons quelques achats dans la boulangerie ( nous achetons un peu plus, plus un café pour la femme installée dehors... triste humanité.)

Au bar, j’essaie de récupérer mes doigts ... vraiment amis du Sud fait pas chaud chez vous.

On se sèche, on papote avec la patronne et un couple de vacanciers... Une fois réchauffés, nous repartons faire un peu de tourisme à pied. Nous allons jusqu’à l’écluse ronde, du XVII eme siècle, unique sur le canal, gérant 3 directions. 

Puis un petit tour en ville. Agde est surnommée la Perle noire de la Méditerranée car nombreux de ses monuments ont été bâtis avec des pierres du Mont Saint Loup, très proche, un volcan Strimbolien ...

Nous rentrons tranquillement mais toujours sous cette petite pluie fine...

Nous arrivons vers 16 heures et nous nous offrons un bon café / thé chaud ... 

voilà les infos du jour... après m’être séchée et changée, j’ai plongé dans mon duvet, lui même recouvert de notre bonne vieille grosse couette ... 

Pour le dîner nous allons nous installer sous un abri avec table et bancs. Nous discutons avec un jeune couple. Ils ont fait la même étape que nous aujourd’hui et bien sûr ont essuyé autant de pluie que nous. Alors lorsque nous proposons de partager la table, ils refusent, ils ont envie d’aller manger chaud quelque part. De plus, ils ont galéré dans des chemins très très boueux, pire que nous. Ils n’ont pas emprunté le même itinéraire. Comme nous ils ont trouvé le balisage trop discret voir absent.

Pour notre repas, nous  nous en sortons avec notre bouilloire électrique. Avec des haricots grains cuisinés hier, un peu d’eau bouillante, un peu de sauce tomate, reste de ce midi et nous voilà avec un plat/soupe reconstituant... pas au top de la cuisine élaborée mais pas si mal pour notre peu de moyens. 

 

Il ne fait toujours pas très chaud... je retourne assez vite sous ma couette. C’est finalement une très bonne idée d’avoir ajouté cette couette à nos duvets. Nous sommes certains de ne jamais avoir froid et lorsque les températures auront bien remontées, elle ne nous encombrera pas, on la glissera sous nos matelas, pour un peu plus de confort. 

Quelques chiffres, après ce dernier périple.

1256 km parcourus, environ 900 en vélo et le reste à pied.

47 jours de vélo et/ou de marche

Je vous parle de mon pèse personne ? Rien de surprenant. Comme je m’en doutais, JC a perdu un « petit kilo » !!! Et moi aussi... Sauf que pour JC ce n’était pas nécessaire 😉 ... Bon, les filles ne rêvez pas. Après 47 jours d’activité sportives un peu soutenues, mon résultat n’est pas extraordinaire. Peu importe, je n’y allais pas pour retrouver une taille de guêpe ( que je n’ai jamais eu 😉 )
« On n’a rien fait de mal, on n’est pas là pour expier un truc », explique JC. Donc, on se fait plaisir, on marche parce qu’on aime cela. On pédale parce que cela va plus vite, et on se fait de petits plaisirs chaque fois que possible. Par contre, et c’est déjà bien, l’exercice journalier m’évite de prendre en charge de nouveaux kilos 😉
Parlons finance maintenant. 
Je note tout. Du gaz oil aux pneus de rechange pour nos vélos, des cartes postales aux timbres, de l’alimentaire de base aux vrais extras, de l’hébergement aux petits matos à remplacer ( fil de connexion tél) ... bref, je ne sais plus 😉 
Partis 54 jours, j’arrive à une moyenne de 16 euros par jour et par personne. Voilà pourquoi j’adore nos périples : se faire intensément plaisir pour un coût plus qu’abordable. Vous en connaissez beaucoup des séjours ou voyages pour 112 euros/ semaines tout compris ? 😂 😂 😆 🤣 ... Alors, vu le prix, on est partis presque 8 semaines 😛 
Le nombre de photos maintenant : 1394, j’ai fait plus parfois. Là, cela s’explique par deux choses : en vélo 🚲 je dois faire une pause pour prendre des photos et la pluie m’a aussi empêchée de sortir l’appareil... 
Heu ... on parle des chutes ? Une chacun 😉 
JC, en vélo et en montée.
Quelques gros cailloux qui se sont mis en travers de son sentier. Et moi, à pied, sur des dalles en équilibre et glissantes par la pluie. Heureusement rien de grave. 
Bref, quand on aime on ne compte pas et... on repartira 😉

Près de Sète, entretien avec l'ami Georges
Près de Sète, entretien avec l'ami Georges
La Méditerranée, en colère, était magnifique
La Méditerranée, en colère, était magnifique
Le tout début du canal latéral à la Garonne
Le tout début du canal latéral à la Garonne

 

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