Roman vendu au profit du GSCF, disponible

Lucas, 4 ans, enfant des rues

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Solidarité

Dignité

Fraternité

 

 

Ce roman est vendu au profit du GSCF ( Groupe de secours catastrophe français)

Merci de lui réserver un bon accueil... Chaque livre vendu ce sera 11 euros de versés au GSCF... Une association sérieuse qui oeuvre pour le bien de tous

Pensez aux commandes groupées ( CE, caserne etc.)... 

Séance de dédicace possible, me contacter.

 

Quatrième de couverture :

La rue... Des conditions de vie inacceptables pour tout être humain, quel qu'il soit. Mais inconcevables lorsqu'il s'agit d'enfants... Lucas y a pourtant fait ses premiers pas.

Sur ce thème, un récit qui se termine bien, est-ce un océan de guimauve ou une réalité possible ? A chaque lecteur de donner sa réponse.

Cette histoire est pure fiction. Pour autant, je crois sincèrement qu'elle est assez proche de ce que pourrait être la réalité. Ce que Julie a offert à Laura tient à peu de choses. Un coup de pouce indispensable pour retrouver le chemin de l'indépendance et de la dignité. Une adresse, un peu de temps, de l'écoute, de la chaleur, du partage...

Ici ou là, de telles actions se mettent en place spontanément. Par des gens simples, sans forcément avec beaucoup de moyens mais avec un capital énorme : la richesse du cœur.

Nous ne pouvons pas aider tous ceux qui sont dans le besoin mais, chacun, nous pouvons aider un peu, à notre humble niveau...

Soyons de plus en plus nombreux à ouvrir les yeux, à entendre ces trop nombreux appels au secours.

Essaimons.

 

Quelques extraits

Elle se tait un instant, part dans ses rêveries.

- Et puis, rien. Je crois que je n'ai plus envie de rien. A quoi bon aller voir ailleurs ? Un ailleurs qui ressemble à ici. Où il n'y aura rien de plus pour nous. Tu sais, je n'ai aucune envie de jouer les touristes, excuse-moi.

- Non, tu as raison, ma proposition était idiote. J'ai beau faire des efforts, je n'arrive pas à imaginer ce à quoi ressemble votre vie.

- Je te souhaite de ne jamais le savoir.

- Oui mais moi Maman je voudrais bien y aller, s'il te plaît.

Laura regarde son fils, toujours si obéissant. Toujours plein de courage. Un petit garçon qui sait que leur vie n'est pas comme celles des autres. Qui peut se faire discret quand c'est nécessaire. Capable par exemple de rester des heures dans le noir de leur réduit parce qu'il a compris que c'est cela ou rester sous la pluie battante. Alors il entre à l'abri, s'allonge sur le matelas, laisse sa mère refermer la porte afin qu'on ne devine pas leur présence, au cas où. Et il se tait, attend sagement. Un petit garçon qui ne va pas à l'école parce que... Laura a essayé de l'inscrire, un jour. A la première question de la directrice elle a deviné que ce ne serait pas possible. Ou qu'il lui faudrait en passer par des tas de formalités avant d'obtenir le sésame de l'inscription :

- Votre adresse s'il vous plaît ?

Un petit garçon à qui il semble naturel que sa mère tende la main. Un petit garçon qui a compris qu'il est inutile de dire « j'ai faim ». Si sa mère ne lui donne rien c'est qu'elle n'a rien, il faut attendre. Attendre que quelqu'un leur donne une pièce ou, les jours de chance un morceau de pain ou un gâteau.

Un petit garçon qui vit dans la rue. Lucas, 4 ans, enfant de la rue... Laura se révolte parfois, intérieurement. Mais, bon sang, il n'a que quatre ans, ce môme. Ce qu'on lui impose est inacceptable !

Elle se secoue, surtout ne pas se laisser aller au découragement. Elle ne voit aucune raison d'espérer une éclaircie dans leurs vies mais elle se doit de profiter de chaque tout petit moment où le présent est moins dur.

- Oui, tu as raison Lucas, après tout, allons-y. Cela nous changera.

Julie se retient à temps, elle allait encore dire une bêtise. La matinée commence à s'avancer et elle allait parler du déjeuner.

Elle sait que là-bas ils ne trouveront rien à acheter. Est-ce que Laura se pose ce genre de questions ? Bien sûr que non.

Ils se mettent en route. Lucas qui sautillait sur le trottoir, devant eux, ralentit et vient donner la main à Julie. Sentir cette petite menotte dans la sienne lui fait un bien fou.

Peu de paroles échangées pendant le quart d'heure de marche nécessaire pour rejoindre le square. Laura observe son fils. Il est en train de s'attacher à cette jeune femme. Il lui faut en savoir davantage sur elle.

- Tu ne nous as pas beaucoup parlé de toi, attaque-t-elle.

- Oh tu sais, il n'y a pas grand-chose à dire. Ma vie est sans intérêt.

- Aucune vie n'est sans intérêt, même pas la nôtre, à Lucas et à moi. Je suis sure que quelqu'un pourrait en écrire un livre, plaisante-t-elle.

- Bon, OK, que veux-tu savoir ?

- Dans le monde qu'on dit civilisé, il y a une question qui semble importante, invariablement on te la pose comme pour te situer. Tu fais quoi comme travail ?

- Rien qui fasse rêver. Je travaille en usine, à la chaîne. C'est une entreprise qui fabrique des décorations de Noël ou pour les fêtes anniversaires, par exemple.

- Peut-être pas extraordinaire mais tu as un travail, un salaire donc un appartement, tout est lié, soupire Laura.

- Oui, je sais, j'ai de la chance.

- Non, Julie, tu n'as pas de chance, c'est normal. Cela devrait être pour tout le monde comme cela ! Si seulement...

 

Laura se tait et Julie n'ose pas poser de questions. Savoir par exemple comment son histoire a débuté. Pourquoi elle en est arrivée là, à la rue. Elle préfère continuer à raconter sa propre histoire. A suivre...

 

 

Autre extrait

La fin novembre a vu les températures baisser d'un coup. Cette nuit il a gelé. Elle n'ose penser à la température qu'il doit faire dans le réduit. Il faut vraiment qu'elle arrive à convaincre Laura. Qu'elle mette un peu sa fierté de côté, pour protéger son petit bonhomme. Cela devient urgent.

Ce matin, Julie est un peu en avance, alors elle prend son temps. Tout à coup, quelque chose attire son regard. Une vision qui la glace. Non, ce n'est pas possible. Elle accélère le pas. Puis se met à courir, le cœur affolé, les jambes flageolantes. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Mille questions envahissent sa pensée. Elle arrive près de la porte cochère, là où de loin, elle a aperçu une silhouette. Et ce sont bien deux silhouettes, recroquevillées l'une contre l'autre, deux silhouettes qu'elle connaît trop bien. A son approche, Laura relève la tête. Ses yeux sont inondés de larmes. Julie voit bien qu'elle grelotte, elle est violette. Elle a ôté sa veste bien chaude, pour entourer Lucas. Julie ne pose aucune question, ce n'est pas le moment.

- Viens Laura, je vous emmène chez moi. Comment va Lucas ?

Laura ne répond pas. Elle tend sa main à Julie pour qu'elle l'aide à se relever. Ses jambes sont ankylosées, ne lui répondent plus. Julie l'aide à se mettre debout, la soutient du plus qu'elle peut. Laura continue à maintenir son précieux paquet contre elle. Julie y jette un œil. Lucas paraît inconscient. Elle le prend dans ses bras pour soulager Laura et lui permettre d'avancer doucement, le temps que la circulation sanguine se rétablisse. Comme il est léger cet enfant ! Sa mère ne résiste plus, toute fierté est vaine face à la crainte de perdre son enfant. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Les deux femmes marchent de plus en plus vite. Julie s'assure que Laura va à peu près bien et file devant. Elle entre chez elle, dépose Lucas sur le canapé encore ouvert, l'installe sous la couette. Tiens, oui, ce matin, elle n'a pas fait son lit, bizarre cet oubli. Elle va dans la salle de bain, augmente le chauffage et fait couler un bain tiède. Elle n'a jamais pris de cours de secourisme mais il lui semble que c'est une option valable que de réchauffer l'enfant ainsi. Avant, elle va commencer par le frictionner, le masser doucement. Lucas ouvre un œil, se laisse déshabiller sans trop réagir. Ses vêtements sont froids et humides. Laura arrive, essoufflée. Ensemble, elles le frictionnent avec une eau de toilette que Julie s'était offerte, il y a quelques mois. Un caprice de jeune femme. L'enfant ne réagit toujours pas. Elles massent, encore et encore. Tout à coup, une petite voix moqueuse s'élève:

- Ça sent bon votre truc mais c'est pas un truc de fille, ça ?

 

Elles rient, elles pleurent, elles crient après cet affreux môme, et surtout elles l'embrassent, encore et encore. Sa peau reprend quelques couleurs, devient rosée. 

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Commentaires: 1
  • #1

    Mony (lundi, 02 avril 2018 20:14)

    Un premier retour de lecture c'est important pour un auteur.... Enfin, un premier avis qui ne provient pas de l'un de mes proches. Merci à toi Marie-Christine... Tu as compris ce que je voulais exprimer et c'est pour moi le principal... C'est là, l’intérêt principal d'être l'auteur, pouvoir créer, s'exprimer selon ses convictions profondes... Et, oui, l'utopie, l'optimisme font partie de mon MOI et je n'ai nulle envie de m'en séparer ...
    " j'ai refermé le livre sur cette petite famille crée par ton imagination. Ils vont bien, ils sont heureux et leur avenir s'annonce paisible..........c'est un plaisir pour le lecteur, une fin heureuse......une note optimiste.........en fait tu as créé un monde comme tu voudrais qu'il soit, entraide, solidarité, amour. J'ai bien aimé aussi les poèmes de JC. Merci pour ces moments passés en si bonne compagnie."
    Merci à toi MC