Aérium " Le Loup'tiou" Le Fayet 74, Souvenirs d'une éducatrice...

Voilà où j'ai travaillé durant quelques années.

J'adorerais retrouver un, plusieurs de "ces enfants"... Les plus "anciens", nés en 1965 ont aujourd'hui... 50 ans, comme le temps passe ! 

Partagez cet article, partagez et repartagez encore, merci... Il y aura bien quelqu'un qui aura connu quelqu'un qui a séjourné ou qui a travaillé dans cet aérium, le Loup'tiou, au Fayet, en Haute Savoie, de janvier 1971 à juillet 1973... Pour moi, les années bonheur.

C'est un peu comme lorsqu'on jette une bouteille à la mer...

Quelque chose entre " Perdu de vue " et " Que sont-ils devenus ?"

Nous étions dans les années 70...

Plus exactement, j'ai découvert la Haute Savoie en janvier 1971. C'était le cœur de l'hiver.

J'arrivais de mon Anjou natal, pays connu pour sa douceur légendaire. J'avais tout juste 18 ans et une envie énorme de découvrir le monde. Car oui, à l'époque ( Ciel en employant cette expression, j'ai l'impression de parler d'un autre temps !!!), à l'époque, donc, traverser la France en train était pour moi toute une aventure, remplie de première fois.

Prendre le train, chargée de deux très lourdes valises. Découvrir l'entraide spontanée. Pour les changements de train, aux correspondances très, très justes, trouver de sympathiques bonnes âmes pour m'aider à transporter mes bagages, sans jamais demander quoi que ce soit...

Partir, seule, moi qui ne m'étais jamais éloignée de ma famille de plus d'une trentaine de kilomètres.

En ce janvier 1971, bien sûr, ce petit village du Fayet était recouvert d'une bonne épaisseur de neige... La descente du train, la sortie de la gare, la blancheur qui happe le regard, le froid qui pique les joues, la neige qui craque sous les pas, le soleil qui nous éblouit... Je me souviens avec émotion de ces premiers instants. J'ai su que j'allais poser mes valises dans ce petit coin de France et y passer des jours heureux.

Tranquillement et à pied, je suis montée par la petite route qui menait au " Loup'tiou" là où m'attendaient MES enfants...

 

Le Loup''Tiou était ce qu'on appelait un aérium. Les docteurs prescrivaient un séjour en montagne pour les enfants affaiblis, suite à différentes maladies. Il s'agissait là de prescription de 3, voire même 6 mois. A l'époque, célibataire et sans enfant, je n'ai jamais pensé combien il devait être difficile aux parents de confier ainsi leurs enfants à de parfaites inconnues et pendant si longtemps. Internet n'existait pas, bien sûr, mais le téléphone était vraiment réservé aux seules urgences. Je n'ai pas souvenir qu'un enfant ait eu ses parents au téléphone pendant son séjour.

En ce qui concerne les enfants, nous recevions des petits âgés de 3 à 6 ans. A cet âge-là, s'il y avait des pleurs au moment de la séparation, ce qui est normal, cela ne durait généralement pas très longtemps. Il faut dire que nous avions des "armes" efficaces pour les détourner de leur tristesse. Quel enfant est capable de rester indifférent, par exemple, face à l'appel de la neige ? Je me souviens de ces longues parties de descentes en luge, ces batailles de boules de neige. Les enfants rentraient les joues bien rouges mais si heureux !

L'heure de la peinture... Toujours un moment plaisir... Le petit tissu sur la tête ? Hé oui, traitement, dès l'arrivée, lorsque poux ou lentes étaient détectés
L'heure de la peinture... Toujours un moment plaisir... Le petit tissu sur la tête ? Hé oui, traitement, dès l'arrivée, lorsque poux ou lentes étaient détectés

Personnellement, j'avais en charge, ce qu'on appelait le lazaret. En fait, tous les quinze jours, partait la dizaine d'enfants qui avait terminé son séjour et nous arrivait une dizaine de petits nouveaux. Ces enfants étaient regroupés dans une partie du chalet, à l'écart des autres.Ceci afin d'éviter toute propagation d'épidémie, la rougeole tout particulièrement qui faisait très peur encore à cette époque-là.

J'étais responsable de ce groupe-là et, à ce titre, j'avais le devoir de faire en sorte que la tristesse de l'arrivée dure le moins possible. Je devais aussi repérer tout symptôme douteux. Ma mission consistait aussi à détecter tout arrivage non désiré et à traiter en toute urgence : nos ennemis jurés, les poux et les lentes...

Ensuite, j'avais toute une quinzaine de jours pour découvrir chacun de mes petits bouts de chou. Comme ils ne devaient jamais être en contact avec les autres groupes, nous vivions un peu en vase clos, entre nous.

La quinzaine de jours passés avec eux, je les redirigeais vers les différents groupes, en fonction de leurs âges.

Peut-on appeler cela un travail ? Non, je ne pense pas. C'est là que j'ai appris à découvrir l'âme enfantine, dans ses profondeurs. J'ai appris à deviner, ressentir. J'ai cotoyé l'innocence et la pureté. Mais j'ai découvert aussi comment certains de ces petits avaient déjà été malmenés. J'ai vu jusqu'où la bêtise, l'indifférence ou la méchanceté des adultes pouvaient aller. J'ai compris que l'injustice frappait dès le plus jeune âge... J'ai su que les enfants seraient toujours pour moi MA priorité. Que leur bien être, leur bonheur passerait toujours avant tout...

Je les ai tous aimés... Les teigneux, les adorables, les petits fûtés, les caïds, les roublards, les gentils, les timides, les gros durs au coeur tendre, les petites pestes, les princesses, les poètes, les coléreux, les grognons, les jamais contents, les maladroits, les distributeurs patentés de bisous. Tous d'adorables petits bouts, chacun à leur façon.

Pose... Elle s'appelait Kadouche, qu'es-tu devenue, jolie demoiselle ?
Pose... Elle s'appelait Kadouche, qu'es-tu devenue, jolie demoiselle ?


Ma carrière professionnelle m'a, par la suite, amenée à m'occuper d'enfants plus âgés mais je n'y ai pas retrouvé les mêmes plaisirs...

Petite anecdote :

Un jour, j'ai dit à mon JC de mari :

- Il faudrait toujours avoir un enfant de moins de trois ans à la maison... Pour sa pureté, son innocence.

Il m'avait répondu :

- On ne pourra pas avoir un enfant tous les trois ans, il faut te faire une raison !

Il avait bien sûr raison mais j'ai réussi à trouver une solution à ce qui nétait pas vraiment un problème. J'ai abandonné mon emploi d'éducatrice pour devenir assistance maternelle... Quel beau métier que celui-là !

J'adorerais retrouver un, plusieurs de "ces enfants"... Les plus "anciens", nés en 1965 ont aujourd'hui... 50 ans, comme le temps passe ! 

Partagez cet article, partagez et repartagez encore, merci... Il y aura bien quelqu'un qui aura connu quelqu'un qui a séjourné ou qui a travaillé dans cet aérium, le Loup'tiou de janvier 1971 à juillet 1973... Pour moi, les années bonheur.

Quel air sérieux !!!!
Quel air sérieux !!!!

Retrouvez aussi, ici, un article que j'ai écrit il y a quelque temps, intitulé " Bons souvenirs d'une éducatrice"

J'ai écrit à l'époque quelques poèmes. J'ai aussi, avec une amie, Domy ( où es tu toi aussi ?) écrit les paroles de cette chanson. Nous avions quelques collègues qui " travaillaient" avec nous... Loin, très loin de notre façon de voir à nous...

Elles étaient une dizaine

 

Elles étaient toutes ensemble

dans cet établissement,

travaillant nuit et jour

pour gagner de l'argent.

Elles n'avaient en commun

que ce triste besoin, 

qui revenait toujours

sans le moindre détour.

 

Chacune menait sa vie,

s'occupant du voisin,

chacune menait sa vie,

sans aimer son prochain.

Critiquant, papotant

en gardant leurs enfants

qui bien souvent souffraient

de ce qui se passait.

 

Elles parlaient nuit et jour

de leurs tendres amours,

de leur vie sexuelle

et de leur bagatelle

Ne sachant même pas 

mettre un voile à tout ça,

pour garder la beauté

d'un beau et tendre secret.

 

Elles pensaient tout connaître

des plaisirs de la terre,

de l'actualité et de l'éducation,

de l'instruction et de la société,

mais en réalité

ce n'étaient qu'illusions.

 

Monotone est leur vie

sans le moindre souci,

du travail à chez elles,

par les rues, les ruelles,

aux plaisirs des sorties

avec de fausses amies,

par devant on se sert,

par derrière, c'est l'enfer...

 

Pourtant, prise une à une,

elles essaient d'oublier,

pourtant prise une à une,

elles peuvent être sauvées.

Mais que faire et que dire

devant tant d'ignorance

devant cette destinée

qu'est la facilité ?

 

Mais malgré tout, pourtant,

il y a ces enfants

qui n'ont rien demandé

à cette société.

Il faut les épargner

de la stupidité

Que beau soit leur destin

Et qu'ils croient en demain

 

Les guider en bonté

C'est le plus beau chemin

Que l'on puisse présenter

A tous ces p'tis gamins.

D'amour et de beauté,

Un regard plus humain,

Sous la voute étoilée,

Pour de tendres matins.

 

Elles étaient toutes ensemble

Dans cet établissement

Travaillant nuit et jour

Pour gagner de l'argent

Mais il viendra un temps

Elles auront des enfants 

Il faudra bien qu'un jour

Elles apprennent l'amour

 

Mony et Domy

 

Adaptée sur l'orgue de Barbarie et chantée par Robert Buffet, notre Gitantroubadour... Merci à lui

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Commentaires: 62
  • #1

    gitantroubadour (dimanche, 08 février 2015 15:39)

    Bonjour Mony
    Merci pour ton gentil com.
    ça me fait drôle de voir des photos de l'époque, en 1971 j'avais 19 ans..........
    Bonne fin de dimanche, Bisous !!!

  • #2

    monyclaire (dimanche, 08 février 2015 16:22)

    52 ? La meilleure année...
    Bisous et bonne fin de journée

  • #3

    rev (dimanche, 30 août 2015 16:31)

    Bonjour

  • #4

    Fabrice (vendredi, 19 février 2016 17:39)

    Toc-toc-toc, y'a quelqu'un ?

  • #5

    Mony (vendredi, 19 février 2016 17:55)

    Oui
    Je suis sur mon tel

  • #6

    Fabrice (vendredi, 19 février 2016 21:39)

    Je vous ai envoyé un message, l'avez-vous reçu ?

  • #7

    Mony (vendredi, 19 février 2016 22:43)

    Je suis désolée ... Je n'arrive pas à vous reconnaître avec votre seul prénom... Vous pouvez envoyer un message en passant par ma messagerie
    Mais pour l'instant, non, pas reçu de message signé Fabrice

  • #8

    Fabrice (vendredi, 19 février 2016 23:38)

    Je vais essayer de nouveau de vous le renvoyer (j'étais déjà passé par la messagerie). Moi par contre je crois bien vous avoir reconnu ! Après 45 années passées depuis notre dernière rencontre, on peut bien laisser encore un peu de temps aux aléas technologiques de nous empêcher de converser ensemble !

  • #9

    Hars (fortier) (lundi, 05 juin 2017 21:45)

    Bonjour je mappelle Nathalie je suis venu en cure dans ce chalet du 22/11/71 au 21 /04/72 pour soigner des otite à répétition et problèmes
    De croissance trop maigre je me souviens tres bien de ce chalet surtout les carreaux ou on voyer rien a travers car je regarder souvent a travers voir si ma maman venait me chercher je crois me reconnaître sur la photo petite blonde cheveux cour robe a carreau collant rouge
    Cordialement Mme hars fortier

  • #10

    Mony (mardi, 06 juin 2017 07:58)

    Bonjour
    Je suis ravie de vous "revoir" Nathalie car, oui, effectivement au vu des dates nous étions ensemble au Loup'tiou. Pour que je puisse mieux vous répondre, il faudrait m'envoyer un mail ( sur l'écran à gauche en haut de cette page, dans la rubrique " Pour un message personnel ou pour papoter c'est ici")

  • #11

    benfrid azedine (dimanche, 04 mars 2018 18:18)

    bonjour,j'ai retrouver des documents qui montre que j'ai séjourné a lou ptiou en 1975
    et j'avais comme monitrice mdme Béatrice et mdme Nicole. j'avais 6ans.
    j'en ai 48 aujourd’hui j'aimerais savoir si quelqu’un aurait des photos et autre documents
    ce rapportant a cet année

  • #12

    Mony (dimanche, 04 mars 2018 18:29)

    Bonjour Azedine
    Merci de votre passage par ici
    Malheureusement, j’ai quitté moi même le chalet en 1973...
    Bonne chance dans vos recherches
    Amicalement
    Mony

  • #13

    pierre josiane (jeudi, 05 juillet 2018 20:44)

    bonjour j ai passer 3 mois au loup tiou en savoie pour causse de sante j ai maintenant 69 ans et je me rappelle de se petit village je suit prise en photo avec un st Bernard amicalement josiane

  • #14

    BLEYKASTEN (samedi, 05 janvier 2019 20:52)

    J'étais au Loup'tiou en 1947 car enfant de la guerre, j'étais en mauvaise santé.
    Je me souviens de Michel Béal et de ses parents, de Jacqueline qui montait la pente avec sa bicyclette, de Jeannot qui aidait. J'ai revu Michel en 1973 qui était le patron qui était très étonné de mes souvenirs. J'ai du m'y refaire une santé car âgé de 78 ans je me porte toujours "bien". BONNE ANNEE à tous.
    Amicalement Robert

  • #15

    Mony (lundi, 07 janvier 2019 22:54)

    Merci Robert pour le passage par ici et l’evocation de ces souvenirs...
    amicalement
    Mony

  • #16

    BLEYKASTEN (vendredi, 11 janvier 2019 12:16)

    Chère Mony, une anecdote de 1947 que j'aime toujours raconter : nous allions en autocar à Sallanches chez le docteur, ceux qui n'y allaient pas faisait donc la sieste .....
    Le petit futé que j'étais du haut de mes 6 ans, avait mis ses vêtements alors que j'aurais du faire la sieste !
    J'ai pris le car avec les autres, belle aventure car je n'avais jamais pris de car; ce n'est qu'en cours de route que la directrice s'est aperçue de la supercherie : Robert ! tu ne
    devais pas aller chez le docteur ! et moi je prétendais que "siiiiiiiii".
    Ma belle-fille est originaire des Saisies et de temps à autre je dois raconter l'épisode
    qui fait rire mes petits-fils aux larmes !
    Bien à vous amicalement Robert

  • #17

    Mony (vendredi, 11 janvier 2019 12:33)

    Coucou
    Merci beaucoup pour le partage de ces souvenirs... J'aime beaucoup savoir ce que " nos petits bouts" ont gardé de leur passage parmi nous....
    amicalement
    Mony

  • #18

    BLEYKASTEN (lundi, 14 janvier 2019 12:01)

    Chère Mony,
    UN EPISODE MOINS GAI
    Vint le moment de la séparation ! Mes parents "s'éclipsaient" doucement mais je les voyais partir. Comme une flèche, j'ai dévalé le talus EN LIGNE DROITE tentant de les rejoindre. Heureusement mon père surveillait la situation et a pu me" récupérer" au passage sinon je donnais tout droit dans un amas de rocher au bas du chemin ! !
    Alsacien, je me retrouvais donc avec des enfants que je ne comprenais pas et qui ne me comprenaient pas .........!
    Cependant et très vite, j'ai fait de gros progrès dans la langue au point, où à mon retour
    à l'école, l'instituteur était étonné de ma façon pure de parler par rapport aux autres
    élèves qui timidement se mettaient au français.
    N'oublions pas que pendant cinq ans, le français été interdit et puni, nom des rues et places débaptisés, noms de famille et prénoms germanisés .... passons !

    SUIT UN EPISODE ATTENDRISSANT
    Par la suite je devins une aide providentielle aux monitrices car deux petites alsaciennes arrivèrent - une Nicole et une Liliane - où j'ai pu faire l'intermédiaire. Quand c'était possible, elles ne me quittaient pas d'une semelle. Je vous laisse imaginer le jour de mon départ où chacune, pleurant à chaudes larmes, me retenaient par une main pour que je ne parte pas ................. ! !
    Cordiale Amitié Robert

  • #19

    Mony (lundi, 14 janvier 2019 19:00)

    Bonsoir Robert
    Encore merci pour tous ces souvenirs partagés qui viennent enrichir mon article. Et qui sait, peut être un jour Nicole ou Liliane trouveront elles cet article et vous reconnaîtront...
    Amitiés
    Mony

  • #20

    BLEYKASTEN (mardi, 15 janvier 2019 00:27)

    Chère Mony,
    A l'époque, j'avais 6 ans, Liliane et Nicole en avaient 4. Se souviendraient-elles encore
    de leur séjour au Fayet ?
    Vous me parlez de "votre" article; serait-il possible le moment venu, d'en avoir une copie ?
    Bonne continuation dans vos recherches et dans la rédaction du Mémoire.
    Cordiale Amitié Robert

  • #21

    Mony (mardi, 15 janvier 2019 09:28)

    Coucou Robert
    Au vu des souvenirs que vous et quelques autres évoquez, il me semble que chaque enfant a gardé de vifs souvenirs de son passage par ici... Maintenant tous ne sont pas forcément bons et tous les enfants devenus adultes n'ont pas la curiosité de rechercher..
    En ce qui concerne l'article dont je parle, c'est celui-ci... mais il y en a quelques autres sur ce site parlant du Loup'tiou... Je vais essayer de les réunir en un seul et vous envoyer le PDF
    Envoyer moi votre adresse mail ici : monyclaire@yahoo.fr
    Amitiès et belle journée
    Mony

  • #22

    Mony (mercredi, 16 janvier 2019 20:52)

    Coucou Robert
    Voilà, c'est fait. J'ai rassemblé toutes les confidences de mes Petits Bouts, j'y ai ajouté tous mes articles dispersés un peu partout sur ce site. Je vous ai expédié par mail, le PDF, premier jet de ce qui sera un petit recueil d'une quarantaine de pages...
    Amicalement
    Mony

  • #23

    Valérie (samedi, 04 mai 2019 00:22)

    Bonsoir ,
    Que d’émotion à la lecture de cet article et
    La vue de ces photos!
    J’ai passé mon enfance à Lou p’tiou , je suis la fille de Michel et Odile , les directeurs ( succédant à ma grand mère )
    Ils
    Vont être ravis de découvrir cette page ! Merci
    !’
    Que de souvenirs liés à cet endroit , la
    Ferme à côté , le lazaret, le parc...

  • #24

    Mony (samedi, 04 mai 2019 07:34)

    Bonjour Valérie
    Quel bonheur de te lire ce matin... je me permets le tutoiement, j’ai le souvenir de cette petite fille, sage, avec qui j’allais parfois passer la soirée quand tes parents sortaient... mais le plus souvent tu étais déjà couchée, je ne faisais que lire en attendant le retour de tes parents...
    Ce serait bien de m’év Un mot par ma messagerie afin que j’ai ton adresse mail
    Toutes mes amitiés à tes parents également
    En ce moment, je me connecte peu car je suis en voyage et peu de possibilité de recharger mon tél...
    Mony

  • #25

    Karine (samedi, 04 mai 2019 09:27)

    Bonjour, que de souvenirs dans ce lieu... je suis la cousine de Valérie, la fille de Raymonde qui travaillait avec Odile et Michel, que de moments passés en ces lieux avec ma cousine, les enfants, les "monos".... Merci pour cette évocation!!

  • #26

    Mony (samedi, 04 mai 2019 11:29)

    Bonjour
    Au départ je n’avais pas de souvenir et puis... mais si !!! La petite Karine qui venait parfois avec sa maman !
    Ravie de voir toute la famille se manifester !
    Amitiés à tous

  • #27

    valérie (samedi, 04 mai 2019 14:50)

    Re-Bonjour
    Bien évidemment je serais ravie de consulter le PDf rassemblant les souvenirs liés à Lou p'tiou;-)

  • #28

    Nathalie (mercredi, 04 décembre 2019 21:03)

    Bonjour à vous.
    Cette après midi j ai fait une recherche sur Google car je me disais " qu est devenue Valérie Beal" alors je commence ma recherche avec le loup tiou je tombe sur votre article et lis les témoignages... et là je lis un msg de Valérie.. Valérie, si tu me lis je me souviens de toi, mais te souviendras tu de moi ? Je venais jouer avec to dans ce beau chalet je me souviens de la grande cuisine collective et tu m emmenais dans le parc où il y avait une super balançoire ! J avais dormi une nuit chez toi et j ai un souvenir de l édredon plein de plumes !! Et quels trésors tu avais pour se déguiser ! D ailleurs un de tes parents nous avait prises en photo !
    Que de doux souvenir.
    Je m appelle Nathalie Dion j ai quitté le Fayet en sept 1974

  • #29

    Mony (jeudi, 05 décembre 2019 12:13)

    Je vais par mail vous faire suivre l'adresse mail de Valérie... Je suis ravie que mon article soit utile à d'autres personnes, adultes ou enfant de cette époque-là, que cela leur permette de se retrouver
    Amitiés

  • #30

    Valérie (jeudi, 05 décembre 2019 19:23)

    Nathalie ! Évidemment je le souviens de toi ! Je te contacte par mail sous peu ! ( Monique me l’a transmis ) c’est génial ! Biz

  • #31

    Mony (jeudi, 05 décembre 2019 19:29)

    Je suis très heureuse pour vous deux... Bisous aux deux

  • #32

    Nathalie (vendredi, 06 décembre 2019 05:50)

    Merci Mony d avoir l intermédiaire !

  • #33

    Patrick (samedi, 18 janvier 2020 16:31)

    Bonjour.
    J'ai fais un séjour de 6 mois dans cet établissement, du moins si mes rares souvenirs sont bons.
    Je suis né en 1951 et je devais avoir 5 ans et demi lorsque je suis arrivé dans cet aérium. J'aimerais bien avoir l'adresse ou les coordonnées GPS de cet endroit car je dois bientôt passer quelques jours à Megève et je pourrais éventuellement y passer.
    Merci.
    Cordialement.

  • #34

    MONY (samedi, 18 janvier 2020 17:17)

    Bonsoir Patrick
    Merci de votre passage par ici
    Je n'ai malheureusement pas l'adresse exacte de ce chalet qui est devenu, je crois, une location de vacances... Il est situé route des Amérands... Avec la photo, sans doute que vous pourrez le reconnaître... ( je dirais à environ un kilomètre sur cette route, en partant du village)
    Amicalement
    Mony

  • #35

    Patrick (dimanche, 19 janvier 2020 19:59)

    Bonsoir et merci pour votre réponse.
    J'ai retrouvé l'établissement grâce à vous et à "Google Earth Pro" sans sortir de chez moi.
    Par contre, j'ai très peu de souvenir de cette époque, je devais avoir 5ans et demi.
    Je me souviens avoir fait de la luge et m'être heurté dans une barrière métallique en bas d'une pente enneigée qui se trouvait peut être derrière la battisse. Je crois me souvenir également que le réfectoire se trouvait à l'étage.
    En fait, j'hésite entre cet établissement et l'aérium Bonne maman pas très loin de là.
    Si cela vous parle ....

  • #36

    Mony (dimanche, 19 janvier 2020 20:33)

    Bonsoir
    Il y avait à l'étage seulement le réfectoire de l'infirmerie, et celui réservé aux petits nouveaux ( les enfants restaient 15 jours isolés des anciens) sinon, les 3 groupes avaient leur réfectoire au ré de chaussée... Je ne me souviens plus, ce nom Bonne maman me parle mais je ne sais pas où il se situait...

  • #37

    Carolane (mardi, 14 avril 2020 18:48)

    Je viens de tomber sur cet article et reste très touchée. Ma maman me parlait toujours de ce lieu où elle travaillait. Elle adorait chaque enfant à la vie peu facile. Elle s appelait Monique. Monique cimenti..si quelqu un se souvient... Elle travaillait avec son amie Marie Claude je crois. Elle me racontait les nuits blanches et le retour direct au travail les enfants etc cette période a marqué sa vie.. Elle a par la suite travaillé dans une école où elle était adorée des enfants.

  • #38

    Heurtebis Jean jacques (dimanche, 28 juin 2020)

    A du séjourner en 1958 et aimerai retrouver le personnel de ce moment pour un séjour qui m a traumatisé pour la vie. J ai besoin de savoir svp.
    Par avance merci. Ne le 9 mai 1952 à Paris

  • #39

    Mony (lundi, 29 juin 2020 09:05)

    Bonjour
    Désolée de lire votre message... quel dommage de garder un traumatisme d’enfance
    Je suis née également en 52 et vous comprendrez que je n’ai aucun personnel de votre époque..
    Si vous le désirez, pour plus de discussion, joignez moi sur mon adresse mail ( sur l’ecran À gauche
    Amicalement
    Mony

  • #40

    Francoise (mercredi, 15 juillet 2020 09:11)

    J'ai connu ce centre en 1948. Ma petite soeur rachitique devait faire une cure et j'ai été acceptée pour l'accompagner bien qu'ayant dépassé l'âge.
    Je n'y ai pas que des bons souvenirs. De nos jours les traitements qu" on nous faisait subir ne pourraient plus avoir cours sans plaintes des parents.
    Exemple : je lavais les draps des plus petits qui faisaient au lit etc...mais les choses ont dû changer au fil des années.

  • #41

    Delemontez Christophe (mercredi, 11 novembre 2020 08:39)

    Bonjour j'ai connu moi aussi cette maison qui est devenu l imp le clos fleuri après leurs déménagement le directeur que j'ai connu s'appelait mr legars
    Je n'ai pas connu cette période là quand ça s'appelait lou ptiou.
    Merci bonne journée christophe

  • #42

    HO Derryck (dimanche, 14 février 2021 15:16)

    Bonjour, pourriez vous donner mon téléphone à Heurtebis Jean Jacques car j ai été à lou ptiou pendant 3 à 6 mois et avais 6 ans. Je suis né le 5 décembre 1952 et comme Jean Jacques cela m’ a marqué pour la vie.
    Je voudrais partager mes souvenirs de cette époque avec Jean Jacques et tous les enfants qui étaient à lou ptiou durant les années 1958 1959
    Mon tel est 0661492113 mon mail Derryck.ho@neuf.fr
    Je vous remercie
    Bien à vous

  • #43

    Sylvie née Cherrier (samedi, 17 avril 2021 22:40)

    Bonjour Madame
    J'ai moi aussi été au Lou P'tiou.J'y était en 1964 et ma Tata se prénommait Geneviève
    Je sais cela remonte mais si quelqu'un aurait des photos de cette époque cela me ferait tellement plaisir
    Je me souviens de grande balançoire et de cet air que je respirais et quelques odeurs
    Dans l'attente Merci et si quelqu'un se souvient merci

  • #44

    Sylvie née Cherrier (samedi, 17 avril 2021 22:55)

    Ayant tout le courrier que mes parents recevait quand j'étais au Lou P'tiou je sais que le médecin s'appelait DR Mure et la directrice Mme J.Joly ,je ne sais pas le prénom car il n' y a que la lettre J.

  • #45

    Mony (dimanche, 18 avril 2021 08:48)

    Bonjour
    On ne sait pas peut-être quelqu’un de la même époque passera par ici et prendra contact. Personnellement je ne peux que contacter ceux qui m’envoient un message privé afin que j’ai leur adresse mail... plus haut dans les messages, on voit des gens qui font aussi des recherches mais ne laissent pas leurs coordonnées, dommage...
    À mon époque, 1971-1973, c’était aussi le docteur Mure
    Amitiés
    Mony

  • #46

    Danièle (jeudi, 27 mai 2021 05:09)

    Bonjour
    J ai été en"colonie sanitaire" au fayet en 1957 j avais 4 ans. Je ne sais pas dans quel établissement mais il semble que ce soit lou p'tiou.Je suis restée 1 mois et demi , période très traumatisante. Mon seul souvenir est une pièce où je suis dans un lit blanc, je dois rester allitée et je suis seule...il y a un docteur ..
    Est ce qu' il existe des archives ?
    Je suis née le 28/12/1952 j y suis restée du 2/05 au 15/06 .1957 audigierdan@hotmail.com

  • #47

    Jean-M (jeudi, 14 octobre 2021 11:10)

    Bonjour,
    Je suis né en 1960. J'ai fait un séjour dans cette maison en 1965.
    L'air était assez malsain dans ma ville, dans un bassin houiller de Bourgogne. Je n'arrivais pas à me débarrasser d'une toux. Mes parents avaient suivis les conseils du docteur de famille.
    De la maison d'enfant, il me reste des souvenirs de solitude enfantine surtout.

    J'ai encore en tête une image vague d'un coin du parc sous les arbres, avec un terrain très en pente.
    J'ai une photo lorsque mes parents m'avaient amené, c'était à la gare du train à crémaillère.
    Et aussi une image des énormes tuyaux (conduite forcée) à St Gervais-Le Fayet.
    Dans mon esprit d'enfant, c'était l'œuvre de géants.

    Pas de souvenir de personnes précises ou de camarades. C'est une période qui m'a marquée dans ma vie d'enfant, l'impression d'être un peu "à part" quelque fois.

    Merci à Mony pour ce site et son témoignage.


  • #48

    Mony (jeudi, 14 octobre 2021 11:52)

    Et merci à vous pour votre témoignage.
    C’était bien avant mon arrivée
    J’imagine, oui, que chaque enfant a été marqué par son passage là bas. J’espère vraiment que cela soit positivement pour la plupart… en tous les cas, ceux que j’ai accompagnés et qui m’ont retrouvée en garde un bon souvenir.
    Mais c’est vrai, c’était un lieu à part. Nous vivions à l’écart … peut-être pour éviter des risques de contagion, je ne sais pas
    Amitiés
    Mony

  • #49

    Sophie (vendredi, 12 novembre 2021 18:16)

    Bonjour je garde de mauvais souvenirs..Je devais avoir 3 ans 65/66 la première fois que mon père traversait la France pour m'y laisser accompagner de ma valise les autres séjours c'était avec les accompateurs sncf.. toutes les nuits je pleurais et souffrais de sollitude enfantine.. j'ai reçu une correction et j'ai gardé le nom de cette dame Mme Pain .. Je n'étais qu'une petite fille malade.. heureusement que ces maisons ont fermé..

  • #50

    Mony (vendredi, 12 novembre 2021 20:54)

    Bonsoir Sophie
    Tellement triste de lire ce genre de souvenirs…
    Année 65/66… les choses ont elles vraiment évoluées ?
    Cela confirme l’importance d’avoir des personnes bienveillantes et qui aiment leur métier. On ne s’occupe pas d’enfants par défaut, cela doit être un vrai choix.
    J’espère qu’aucun des enfants qui m’ont été confié n’a conservé ce genre de souvenir traumatisant..,
    Amitiés
    Mony

  • #51

    Perez Jean Pierre (mercredi, 29 juin 2022 20:16)

    Bonjour ,
    Votre écrit est agréable à lire et reflète bien votre passion..
    J espère que vous retrouvée vos petits protégés...
    Mon mari Jp Perez né en 53 ,y a séjourné entre 1956 /57...
    Bien a vous

  • #52

    Dominique (dimanche, 17 juillet 2022 19:06)

    Bonjour, Mony, je ne vous ai pas côtoyée car je suis arrivée au centre en 1965/1966 à l'âge de 4 ans. J'avais derrière moi une longue suite de personnes à qui j'avais été confiée puisque mes parents travaillaient tous les deux, donc pas de souffrance de les quitter, d'autant que je venais pour 3 mois mais que je n'avais aucune idée de ce que ça pouvait représenter.
    Je n'ai trouvé là aucune empathie. Certaines de mes affaires m'ont été volées et on m'a simplement dit que je n'avais pas à avoir des affaires personnelles et que donc, ce qui m'arrivait était de ma faute.
    A cette époque, je pense que nous étions davantage vus comme un troupeau dont il fallait améliorer la santé, mais nous n'étions pas vus comme des personnes individuelles avec des caractères et des personnalités. J'en ai souffert.
    Au final, ce séjour a-t-il été bénéfique ? J'en doute un peu....
    Et pour rebondir sur ce que disait Sophie au message 49, moi aussi j'avais ma "bête noire", une monitrice très sévère que nous appelions Vilaine, en cachette bien sûr.
    Pour l'anecdote, le porridge qui m'a été servi pendant trois mois et me faisait tousser comme une malheureuse m'a dégoûtée à jamais de ce plat !
    Merci pour ce blog :-)

  • #53

    Mony (dimanche, 17 juillet 2022 19:44)

    Merci pour ce témoignage
    Je suis tellement triste de lire ce genre de témoignage… ils deviennent si nombreux que je pense que cela devait être assez courant ce manque d’humanité, ce manque de tendresse… et je repense aux paroles de ma chanson… en fait, nous étions à une époque charnière… le mieux se mettait en place. J’ose espérer qu’il n’aura cesser de se mettre en place et que le personnel au fil des années est devenu de plus en plus attentionné envers les enfants qui leur sont confiés. Ce genre de structure n’existe plus mais l’accueil et le bien être des enfants doivent toujours être notre priorité

  • #54

    evelyne (samedi, 03 septembre 2022 09:57)

    Bjr, j'ai séjourné dans cet établissement quand j'avais 3ans en 1962 pendant 3 mois et trois années de suite..je n'ai pas de souvenir particulier de ces longs séjours, mais j'ai en mémoire le bâtiment, le jardin dans l'angle de la route , les escaliers extérieurs et celui qui menait au réfectoire...... j'étais trop jeune pour me souvenir du personnel....je suis retourné au Fayet il y a quelques années et j'ai reconnu sans la moindre hésitation l'établissement.. quelle émotion....

  • #55

    Mony (samedi, 03 septembre 2022 11:09)

    Merci pour ce message…

  • #56

    Brigitte (mercredi, 05 octobre 2022 15:24)

    Bonjour, j'ai fais un séjour de 6 mois de nov 58 à avril 59, j'avais pas 5 ans.
    Je garde un très mauvais souvenir de la polenta que l'on nous obligeait à manger
    En ma possession, je garde 1 photo où je suis assise sur une luge, et 1 courrier du Docteur MURE (pour avis favorable)

  • #57

    Mony (mercredi, 05 octobre 2022 16:01)

    Merci de votre témoignage

  • #58

    Martine (mardi, 16 mai 2023 06:48)

    Bonjour j ai effectivementi séjourné au LOU P 'TIOU, née en 58 et découvre que cet aèrium recevait des enfants de 3 à 6 ans donc vers les années 61 62 voir 63 en sachant que j ai ègalement sèjournè de fèvrier 1960 à juillet 60 à la pouponnière dEPERNAY en champagne. J ai tous les bulletins de santè d Epernay mais rien du LOU P TIOU sauf cette photo du chalet que maman avait gardé. Savez vous s il existe des photos des archives de ces annèes 61 62 63 ? martine Leprince Chartres

  • #59

    Mony (mardi, 16 mai 2023 07:49)

    Merci de votre message
    C’était bien avant mon passage et je ne saurais malheureusement pas vous répondre.
    Amicalement
    Mony

  • #60

    Marque. Marie Hélène. Mon numéro de marquage des vêtements est mhm92 (lundi, 10 juillet 2023 21:36)

    Bonjour,
    Je suis née le 6juin1953.
    J'ai séjourné dans cet établissement de 1958 a 1961 durant tous les étés. Je ne me souviens plus le nom de la directrice, si quelqu'un s'en rappelle, pourriez vous me le dire. Je garde un excellent souvenir de ces étés passés malgré que la 1ere année je suis restée 8 mois. Si vous avez quelques souvenirs pendant cette période je serai heureuse de les partager avec vous.
    Mon adresse mail : mhmarque@gmail.com.
    Merci et peut être à bientôt.
    Marie Hélène Marque

  • #61

    Bénédicte (dimanche, 16 juillet 2023 16:38)

    J'y étais en 1967/1968, j'avais 4 ans. Peu de bons souvenirs : on nous obligeait à finir nos assiettes et en particulier la polenta: il m'est encore aujourd'hui impossible d'en manger, ni même d'en sentir l'odeur. Par contre, j'ai des souvenirs réconfortants de moments passés dans la famille des dirigeants pour soulager une solitude difficile.

  • #62

    HO Derryck (mercredi, 19 juillet 2023 19:37)

    Je confirme que mon séjour a été traumatisant comme Daniele, Brigitte etc..
    Nous devions manger de la bouillie tous les jours… je détestais cela. Certains avaient droit à une cuillerée de granulés… cela ressemblait à de petits bonbons . J en ramassais quelques fois, quand ils tombaient sur le sol et je trouvais cela très bon, sucré. Comparé à cette bouillie infâme au goût de brulé, cuisinée dans un grand récipient en aluminium.
    J’avais si faim, comme je ne mangeais pas cette espèce de Polenta, que je dégustais avec passion les cerises pourries qui jonchaient dans l’herbe du jardin.
    Je me souviens les avoir partagées avec une copine qui comme moi n aimait pas ce porridge infect.
    Nous étions pesés toutes les semaines,je crois.
    Un jour, j’ai entendu le médecin qui s adressait à une surveillante, lors de la pesée d’un petit
    «  Tiens celui la a bien grossi, Il va pouvoir rentrer chez lui ! « 
    Ce fut le déclic ! Le sesam !
    A partir de ce jour, j ai mangé de la boullie et en redemandais beaucoup plus dans mon assiette.
    Je me suis forcé à en vomir.
    Ce fut le prix de ma liberté !
    Je suis né le 5 décembre 1952. J ai dû séjourné quelques mois à lou p Tiou en 57/58
    Ce devait être en été.
    Durant mon séjour Mon père est venu me rendre visite
    J ai passé la Journée avec lui et nous avions cueilli et rempli un gros sac de noisettes.
    Mon père est parti me laissant en pleur.Je criais en sanglotant en le voyant s’éloigner et regagnais ma « prison «.
    Le matin mon sac de noisettes avait disparu et j entendais les surveillants ou moniteurs
    savourer le fruit de ma cueillette !!!
    Voilà quelques anecdotes de mon triste séjour .
    N hésitez pas à me téléphoner au 0661492113 ou m écrire derryck.ho@ neuf.fr
    Je suis rentré en contact avec Marie Hélène pour partager quelques souvenirs
    A bientôt j’espère, chères, chers Loupticiens.