Edmonde Vergnes Permingeat et quelques autres donnent leur avis sur mon dernier roman

A propos de " Sans raison apparente, La chronique de Edmonde Vergnes Permingeat...
"Quoi de plus paisible qu’une petite ville d’Anjou ? À Durtal, pourtant, dès les premières pages du roman de Monyclaire, on pressent un mystère. Qui est Léa, cette jeune femme étrange et mal fagotée, conspuée par les gamins du village, qui vient de louer une masure en bordure de la forêt ? Qui est Denis, ce jeune homme qui l’observe de loin et qui la reconnaît ?
Un flash-back nous apprend qu’ils se sont connus sur les bancs de l’école, il y a longtemps… et puis la vie les a séparés. Et le souvenir s’est estompé…
À Durtal, il y a Pascaline qui a recueilli Léa, sa petite-fille, au décès accidentel de ses parents dans un accident ; il y a aussi le sympathique docteur Morin: Pierre, marié à Justine, une amie d’enfance, de Coullons , une petite ville de Sologne. Et une myriade de personnages plus ou moins attachants, capables du meilleur comme du pire.
Voici posé le cadre de ce roman foisonnant, qui par sa force narrative et sa puissance émotionnelle, se situe à la croisée du roman noir et du thriller psychologique : d’un côté une intrigue menée avec brio, pleine de mystère et de suspense, où l’on retrouve tous les ingrédients du roman noir, de l’autre une étude fouillée des motivations et de la psychologie des protagonistes dans un univers malsain, fait de simulacres, de mensonges et de machinations.
Lettres anonymes, fausses pistes et ... secrets de famille qui remontent à la surface font entrer d’emblée le lecteur dans une obscurité de plus en plus opaque et étouffante au fil des pages. Une cascade de révélations qui glacent le sang.

Vous l’aurez compris, l’auteur nous entraîne dans les profondeurs du mal, en explorant les ténèbres de l’âme.
Un voyage bout de la noirceur humaine jusqu’au vert paradis des amours enfantines.

Un petit plus : les photos des différents lieux qui permettent au lecteur de visionner les décors (comme dans un film) et une superbe illustration, signé Maryse Petitiot, la belle couverture étant de la talentueuse Véronique Audelon"

Commentaires: 7
  • #7

    monyclaire (mercredi, 28 mars 2012 13:33)

    (mardi, 27 mars 2012 18:19)


    Commentaire de Myriam Salomon Ponzo :
    "Pierre et Justine s'éloignent l'un de l'autre après avoir perdu leur fils unique. La douleur les isole chacun dans leur monde malgré l'amour qu'il se portait depuis toujours. Car ils se connaissent depuis leur enfance.
    Au lendemain d'une aventure non calculée par Pierre mais réellement amoureux de sa maîtresse, cette dernière est retrouvée morte dans un accident quelques années plus tard.
    Au début, Pierre croit à cette thèse accidentelle mais rapidement ses doutes se portent sur sa femme. Mais lorsque cette dernière disparait , c'est lui qui se retrouve aux bancs des accusés.
    Une intrigue machiavélique très bien ficelée qui tient en haleine de la première à la dernière page. La déraison poussée à l'extrême par amour ? Par folie ?
    Monyclaire écrit juste dans un style direct qui ne s'encombre pas de descriptions inutiles. Elle préfère explorer les méandres de la pensée de chacun de ses personnages qui sont très bien construits et auxquels on croit.
    Une réussite de vengeance remontant dans le passé de ses protagonistes torturés et tortionnaires.
    A lire pour la superbe intrigue et le style très agréable de Monyclaire, auteur auto-éditée de son nom Monique Sauvanet que vous pouvez retrouver sur le site de Thebookedition où sont édités ses autres ouvrages."

  • #6

    monyclaire (mercredi, 07 mars 2012 10:43)

    Le commentaire de Sylvie Arnoux :
    "Sans raison apparente de Monyclaire : Je me suis trouvée aspirée par l’histoire de Léa, Pierre et Pascaline sans m’en rendre compte. Dès les premières pages, la situation est mise en place et l’intrigue se noue peu à peu. Monyclaire installe l’histoire tout en douceur, et nous entraîne dans sa quête de vérité. L’humanité qui se dégage des personnages principaux, des hommes et des femmes normaux, permet de se couler dans leur peau et de ressentir les émotions qui les animent au fil du récit.
    J’ai aimé cette écriture fluide. Sous une simplicité apparente, les mots sont finement choisis pour nous emmener jusqu’au dénouement.
    Pour conclure, j’ai été happé par l’histoire dès la première page, et poser le livre pour vaquer à mes occupations habituelles a été très difficile. L’envie d’en savoir plus était trop forte.
    J’aime lire un livre en ne restant pas spectatrice mais en entrant dans l’histoire, et cela a été le cas avec « sans raison apparente ».

  • #5

    monyclaire (lundi, 05 mars 2012 08:37)

    Voici aujourd'hui le commentaire de Brigitte Lesigne :" Quand la rancune est tenace, qu'elle se cache derrière le masque de l'amitié qu'elle se nourrit de rien, de frustrations, quand elle grandit dans un esprit perturbé, le pire est à craindre.

    Ce roman nous confirme si besoin en était que l'on ne connaît jamais vraiment ceux que l'on côtoie au quotidien, chacun à sa part d'ombre, quand celle-ci se dévoile c'est l'effroi garanti. "

  • #4

    monyclaire (mercredi, 29 février 2012 21:16)

    Voici un lien vers un interview fait à mon propos : http://joanskingdom.blogspot.com/2012/02/interview-de-monique-sauvanet.html

  • #3

    Monyclaire (mercredi, 22 février 2012 13:06)

    Le commentaire de Dominique Chevallier
    "En cet ultime chapitre, je réalise le caractère chevaleresque des personnages féminins de ce roman face à l’« effroyable entité » et à l’angoissante vérité révélée….
    J’arrive à DURTAL. Bonjour belle Cité que je découvre avec intérêt. Monique me guide le long du Val d’Argance à la rencontre de Léa, une « Peau d’Âne » des temps modernes en ce début d’histoire. Dès le préambule, je ressens une atmosphère tendue quelque peu électrique, mais quel est ton secret Léa ? De ton port altier apprendrais-je la vérité ?
    Excellente transition du présent vers le passé. Monique dirige le lecteur et le conduit vers la voie qu’elle a souhaitée pour mieux le perturber. Sans y prendre garde, l’alchimie fait son effet car le voyage dans le temps s’est effectué naturellement et de façon imperceptible.
    Coup de foudre survenu sans raison apparente, sournoisement lors de sa prime jeunesse, Pierre subit les conséquences d’une flèche décochée par Cupidon. Tendre secret bien gardé, Monique distille les informations avec parcimonie obligeant le pauvre lecteur à dévorer chapitre par chapitre afin d’espérer une explication… L’Explication !
    Léa, tu es entre de bonnes mains, Monique nous le conte simplement, clairement à l’aide de phrases bien construites. Le suspens et la curiosité occupent mon esprit à l’aube de ce quinzième chapitre.
    Prémices de création d’un monstre. Monique entretient admirablement le mystère. Justine serait-elle un tantinet psychopathe ? L’Auteur accroit le suspens en ajoutant dans l’histoire un ingrédient de circonstance à savoir un « Corbeau » bien noir et infecte à souhait. Monique manipule son lecteur comme une marionnette. C’est elle qui tire les ficelles. Au cours des chapitres, j’apprécie les touches de rappel de certains éléments capitaux du roman afin de conserver le lecteur dans le contexte de la trame.
    Décor bien planté, assassin supputé, Monique entame la phase d’enquête effectuée à la manière de « Colombo » Sueurs froides garanties…
    Au cours de mes différentes lectures, je relève toujours des jolies phrases bien construites avec des mots choisis. Monique ne déroge pas à la règle sur ce point ? J’ai relevé de magnifiques formules poétiques colorant de touches pastels le sombre tableau de cette histoire effrayante : « Elle lui avait souri et son cœur à lui avait fondu, éclaté en étincelles de bonheur » ou encore « l’espoir est comme une petite bougie, il a besoin d’un peu d’air pour résister… »
    De nouveau, j’apprécie ces petits flashbacks réguliers dans le déroulement du roman qui permettent au lecteur de se positionner sur les rails de l’histoire. Habilement, l’auteur alterne doutes puis évidences et de nouveau ces mêmes doutes ressurgissent. Monique a déclenché la surmultipliée, je lis deux histoires parallèles qui ne tarderont pas d’infléchir l’une vers l’autre pour se rejoindre jusqu’au dénouement final. Joli style d’écriture !
    Hélas, je suis déjà au crépuscule de cette histoire et ce n’est pas le mot FIN que j’entrevois mais le Loir vu de DURTAL. Nostalgie d’un pays, nostalgie des personnages attachants qui ont comblé mon esprit durant plusieurs jours, se rappelant à ma mémoire.
    Merci Monique de ce moment de rêve … agité ! Agréable roman agrémenté de photos de DURTAL.
    Je peux dire j’ai lu et j’ai connu…
    A noter : Superbe couverture de Véronique sur laquelle figure une partie des personnages et des évènements de l’histoire."

  • #2

    Monyclaire (vendredi, 17 février 2012 11:05)

    Commentaire de Corinne Gatel-Chol
    "J'ai beaucoup aimé SANS RAISON APPARENTE, le dernier roman de Monyclaire. Dès les premières pages, il nous emmène dans une histoire étrange et nous captive au point que, nous lecteurs, nous ne voulons pas en arrêter la lecture avant de connaître le dénouement.
    Cette fille surprenante qui nous accueille à la première page et que les gamins appellent la "fada", qui est-elle ? ...et dans quelle histoire obscure nous entraîne-t-elle ?
    Beaucoup de questions qui nous poussent au côté de Pierre - le docteur de Durtal, ville calme d'Anjou où il fait bon vivre - à rechercher la vérité.
    Pourquoi tant de morts autour de lui alors que sa vie pourrait être simple et tranquille ? Et surtout qui tire les ficelles de ce macabre jeu de marionnettes duquel un personnage peut sortir subitement de la scène selon le bon vouloir de son concepteur.
    Hop ! Une vie en moins, sans remord ni regret. Car après tout qu'est-ce que c'est une vie pour ce monstre qui rôde ?
    Attention, ce livre n'est pas un roman policier et encore moins un thriller et cela sans connotation péjorative. Au contraire ! Ce livre est le roman d'une vie... brisée. Comme un témoignage poignant.
    S'il y a suspense, c'est parce qu'il nous tarde de savoir qui en veut autant à ce personnage pourtant charmant. "

  • #1

    monyclaire (samedi, 11 février 2012 07:11)

    Que Edmonde ait eu envie de lire mon roman était déjà un honneur, qu'elle eut ensuite envie d'en faire un commentaire, me comble, merci à elle.